Un nouveau chapitre de l’histoire de l’Olympique lyonnais s’est ouvert depuis le mois de juillet. Avec à sa tête l’entraîneur néerlandais Peter Bosz, l’OL a débuté une profonde transformation de son style de jeu, avec plus ou moins de succès.
À l’image du serpent qui entame sa mue, l’Olympique lyonnais a démarré cet été un nouveau pan de son histoire. Après une décennie sans titre à ajouter à la vitrine des trophées, Jean-Michel Aulas, accompagné de l’état-major rhodanien, a donné les clés du camion OL à Peter Bosz. Un entraîneur dont le style diffère en tout point de celui de son prédécesseur, Rudi Garcia. Cette révolution, amorcée au mois de juillet, prend forme petit à petit.
Car, comme dit l’adage, Rome ne s’est pas faite en un jour, et ce proverbe peut s’adapter à la situation du club rhodanien. Ces derniers mois, les joueurs ont vu leurs habitudes footballistiques bouleversées, en particulier le jeu prôné par le technicien néerlandais. “Il a instauré des zones de pression. C’est la chose la plus flagrante depuis son arrivée, affirme Julien Mabille, du compte “Analytics Football” sur Twitter, un suiveur passionné qui a validé une licence entraînement sportif l’année passée. Contrairement aux derniers entraîneurs où le bloc était plutôt médian ou médian haut, avec comme objectif de juste fermer les espaces pour éviter la progression adverse, Bosz souhaite récupérer rapidement le ballon.”
Une philosophie de jeu marquée
L’ancien tacticien du Borussia Dortmund a une idée très précise de ce qu’il veut mettre en place, et il compte bien y parvenir. “Je tiens à ma philosophie. J’estime qu’on joue au football pour les supporteurs. Je comprends que certains veuillent juste gagner, c’est important. Mais pour moi, ça ne suffit pas, assure-t-il dans son entretien pour Lyon Capitale et Olympique-et-lyonnais.com au mois de septembre. Je veux gagner sur le modèle du 3e but de Lucas Paquetá [face à Clermont, 3e journée de Ligue 1, 3-3, NdlR]. Il m’a fait plaisir, en tant qu’entraîneur, mais j’imagine aussi aux fans. C’est le vrai foot, une ou deux touches, tout le monde en mouvement. Bien sûr, il faut l’emporter, mais la manière est également très importante pour moi.”
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