40 % des hébergés obtiennent le statut de réfugiés dans ce centre de Lyon © Merlet
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Immigration : la région lyonnaise est-elle une terre d'accueil ?

85 réfugiés afghans ont été accueillis dans Lyon et ses alentours à cause de la prise de Kaboul par les Talibans fin août. L’occasion de comprendre quels dispositifs et structures sont présents dans la métropole pour les demandeurs dasile.

"Lyon répondra au devoir d’humanité de la France et est prête à accueillir les Afghanes et Afghans qui cherchent refuge en France (...). Nous avons les capacités d’accueillir dignement”, déclarait Grégory Doucet, le maire de Lyon, lors de la prise de Kaboul par les Talibans fin août. Des déclarations qui précèdent l’arrivée en urgence de 85 réfugiés afghans dans la capitale des Gaules. Au total, la préfecture du Rhône a annoncé l’ouverture de 150 places sur Lyon et Villeurbanne. La plupart sont aujourd’hui hébergés dans la Loire (50 %) et dans le Rhône (35 %). Si cet accueil a fait les gros titres, c’est loin d’être une première pour Lyon. “Avant la prise de Kaboul, personne n’en parlait, mais nous avions déjà accueilli 186 réfugiés afghans en 2020”, témoigne Jean-François Ploquin de l’association Forum réfugiés-Cosi, implantée à Lyon.

Avant la prise de Kaboul, personne n’en parlait, mais nous avions déjà accueilli 186 réfugiés afghans en 2020 Jean-François Ploquin de l’association Forum réfugiés-Cosi

Dans les faits, Lyon et Villeurbanne cultivent une culture de l’accueil : avec 28 % des demandes de protection régionales, c’est le premier pôle en Auvergne-Rhône-Alpes, elle-même seconde région la plus sollicitée en France (12 % des demandes) derrière l’Île-de-France (37,7 %). Alors comment sont accueillis les demandeurs dasile à Lyon et dans la métropole ? Lyon Capitale vous propose un aperçu.

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