David Kimelfeld Gérard Collomb pont Schuman
© Tim Douet

PS : Kimelfeld et Collomb revendiquent une victoire... aux régionales

Après une absence de soutien au premier tour et un soutien officiel plutôt formel au second, Gérard Collomb et David Kimelfeld n’ont pas perdu beaucoup de temps avant de s’attribuer les mérites des bons résultats de Jean-Jack Queyranne à Lyon et dans la métropole, malgré la défaite.

Il aura fallu attendre les résultats du premier tour pour que le maire de Lyon et la fédération PS du Rhône appuient le candidat socialiste Jean-Jack Queyranne. Un soutien des patrons socialistes du Rhône plutôt formel. Pour preuve, Gérard Collomb n'était pas présent au meeting de Jean-Jack Queyranne, le 9 décembre à Lyon. Un soutien de circonstance aussi, face au péril Front national et au bon score de Laurent Wauquiez au premier tour.

Aujourd'hui, le verdict est tombé et c'est le candidat Les Républicains qui l'emporte. Jean-Jack Queyranne a pourtant longtemps cru à une inversion de la tendance en sa faveur, même si sa défaite était pressentie par les sondages depuis longtemps. Seul point positif pour le Parti socialiste, le score de leur candidat dans la métropole de Lyon (43,37%), notamment dans la ville de Lyon (48,83%). Un score dont David Kimelfeld, premier secrétaire fédéral du PS, et Gérard Collomb n'ont pas manqué de s'attribuer les mérites.

Pas un mot pour Jean-Jack Queyranne

C'est le maire de Lyon qui a dégainé le premier. "Je constate que l’action menée depuis 2001 sur la ville de Lyon qui tend à concilier développement économique et solidarité suscite une large adhésion des Lyonnais", a-t-il tout de suite déclaré, avant d'ajouter : "Les scores réalisés par les listes d’union avoisinent en effet les 49%. Sur la métropole, les résultats sont aussi satisfaisants. Cela constitue pour moi un encouragement à poursuivre notre action au service des Lyonnais et des Grand-Lyonnais." Un communiqué sans un mot pour Jean-Jack Queyranne.

Même récupération du côté du premier secrétaire fédéral du Rhône : "À Lyon et dans de nombreuses villes de la métropole, la gauche est arrivée en tête. Cela traduit combien le travail quotidien avec nos concitoyens pour une ville à vivre, pour une ville d’équilibre, attractive et humaine, est un rempart indéniable contre la division ; contre cette droite qui utilise les peurs et tente de dresser nos concitoyens les uns contre les autres." À l'inverse du maire de Lyon, David Kimelfeld a tout de même adressé un mot au désormais ex-président du conseil régional, en soulignant "le bon bilan porté par Jean-Jack Queyranne".

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