Brigitte Macron aux côtés de Gérard Collomb et David Kimelfeld lors de l’inauguration de la maison du répit de Lyon, le 18 juin 2019 (©MAXPPP)
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Gérard Collomb, une année en enfer

En un an, Gérard Collomb a tout connu : numéro 2 du gouvernement, renégat de la Macronie, lâché par ses anciens soutiens lyonnais, en manque d’inspiration. Avant d’être rattrapé par le couple Macron quand tout semblait compromis. Le système Collomb qui tenait la ville a explosé, mais l’homme politique reste fort. Sa notoriété et la relation qu’il a construites depuis 40 ans avec les Lyonnais lui permettent d’être encore incontournable en vue des municipales de 2020.

À leur retour, les époux Collomb résumaient souvent leur expérience parisienne à “un enfer”. Mais à Lyon, l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas retrouvé la maison telle qu’il l’avait laissée. Le système Collomb bâti pendant quinze ans n’a pas résisté à l’absence de son créateur pendant un intermède ministériel qui n’aura pourtant duré qu’une grosse année. Le maire de Lyon pensait être accueilli en héros, une grande partie de ses équipes a vu le retour d’une gouvernance autoritaire que les élus ne regretteraient pas. La machine à perdre était lancée. Trahisons, complot et paranoïa ont jalonné une année qui a vu Gérard Collomb contesté comme jamais. À tel point que sa candidature a même paru improbable quand a éclaté l’affaire Collomb dans les premiers jours de juin. Retour sur une année qui a remodelé la politique lyonnaise et sur douze mois de montagnes russes.

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