Georges Fenech
© Tim Douet

Fenech sur la primaire : "Ce fut une bonne mise en bouche"

Le député est sûr de lui. A 24 heures du premier tour de la primaire UMP de Lyon, il s’autorise même des propos assurés voire arrogants. Et sort une nouvelle arme contre Collomb.

Dans le camp Fenech, on termine la campagne d’avant premier tour de la primaire UMP comme on l’avait commencé : sur le pied d’accélérateur, avec une confiance à toute épreuve et une pointe de morgue. "Ce fut un très bon rodage pour la vraie campagne, une bonne mise en bouche, déclare Georges Fenech. J’ai beaucoup aimé faire le siège de l’Hôtel de Ville en camping car". Décontracté et loquace, il a une pensée pour "Chantal Goya", alias Myriam Pleynard. "Sans elle, la campagne n’aurait pas eu le même parfum". Il "remercie" aussi les autres candidats. "Je les adore tous. Ils m’ont permis d’exister", assène-t-il, carnassier.

"Emmanuel a manifesté..."

Le député du Rhône a accueilli avec bonheur le soutien de la Manif pour tous, partagé avec Emmanuel Hamelin. Soutien qui "pèsera, à Lyon et à Paris", même s’il précise souhaiter la victoire de NKM (qui s’est abstenue sur le projet de loi instituant le mariage gay) dans la capitale. "En tant que député, je suis intervenu en commission des lois, j’ai aussi pris la parole dans l’hémicycle. Emmanuel s’est manifesté par sa présence aux manifs, moi par une opposition parlementaire", tient à préciser l’ex-magistrat.

850 emplois perdus par Collomb selon Fenech

Celui-ci sort de son chapeau, à 24 heures du scrutin, une dernière arme : le chiffrage des occasions (économiques) manquées de Gérard Collomb, en l’occurrence les centres de formation, centres de recherches et autres événements que la Ville de Lyon n’a pas su accueillir sur son territoire. Si l’impact de l’échec de la candidature lyonnaise au titre de la capitale européenne de la culture ou de la cité de la gastronomie est difficile à évaluer, d’autres, moins connus, l’ont été par le député de Givors, comme le départ de Lyon Mode City à Paris, la non implantation entre Rhône et Saône du centre internationale de formation à la propriété intellectuelle (basé à Strasbourg) ou du collège européen de police, (installé au Royaume-Uni). Selon Georges Fenech, Lyon a perdu – ou n’a pas obtenu – 850 emplois directs, plus de 1000 étudiants et 17 000 visiteurs par an. Soit un manque à gagner de 140 millions d’euros par an.

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