Amédy Coulibaly
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Attentat à Paris: le point sur l’enquête autour de Coulibaly

L’enquête se poursuit après les attentats de la semaine dernière à Paris, qui ont fait 17 morts. Trois gardes à vue ont été levées ce dimanche matin, mais 9 personnes sont toujours interrogées. Elles sont suspectées d’avoir apporté un soutien logistique à Amédy Coulibaly.

Ces interpellations se sont déroulées dans la nuit de jeudi à vendredi dans les Hauts-de-Seine, dans l'Essonne et à Épinal-sur-Seine, dans l'entourage du terroriste qui avait tué une policière à Montrouge et 4 personnes dans le supermarché casher de Vincennes.

Milieu du banditisme, pas de profil islamiste

Leur garde à vue a été prolongée de 48 heures, ce qui signifie qu'elles pourraient durer jusqu'à mardi. Les enquêteurs évoquent notamment des armes et des véhicules. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué que les personnes en garde à vue étaient "connues des services de police pour des faits de droit commun". Certaines appartiendraient au milieu du banditisme, mais ne présentent pas de profil islamiste.

Au total, huit hommes âgés de 22 à 46 ans et quatre femmes âgées de 19 à 47 ans avaient été arrêtés. Ces dernières sont les compagnes de quatre des hommes en garde à vue. Mais les gardes à vue de trois de ces femmes ont été levées samedi.

Le cas du joggeur de Fontenay

Enfin, reste l'enquête au sujet du joggeur de la coulée verte de Fontenay-aux-Roses. Le 7 janvier, le jour de l'attentat contre Charlie Hebdo, un homme âgé de 32 ans avait reçu 5 coups de feu. Sa condition physique lui a permis de survivre. Sur place, l'expertise balistique a permis de démontrer que l'arme utilisée à Fontenay correspond à l'un des pistolets Tokarev utilisés par Coulibaly lors de la prise d'otages porte de Vincennes.

Selon son premier témoignage, le survivant se souviendrait d'un homme de couleur blanche. Opéré de nouveau vendredi, il n'a pas été confronté aux personnes placées en garde à vue.

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