Lyon in rock

En plus d'une compilation regroupant 20 groupes locaux, Lyon in Rock nous offrira sur un plateau la crème (ou une partie de la crème) de la scène lyonnaise : Déjà Vu, A*Song, Music is Not Fun ou encore Fake Oddity. Ces derniers, partis il y a quelques mois enregistrer en Turquie, livreront sans doute en avant-première les morceaux tout chauds de leur album attendu pour l'automne. Les amateurs lyonnais le savent, sur scène la plupart de ces groupes n'ont plus à faire leur preuve. C'est donc surtout aux deux invités d'honneur que l'on s'attachera. En premier lieu, Electric Soft Parade. Après avoir porté un temps le flambeau d'espoir du rock anglais grâce notamment à leur premier album Holes in The Wall, le groupe de Brighton est un peu rentré dans le rang. Notamment après l'échec de l'opus suivant, The American Adventure. Cette fois, les frères White reviennent avec No Need to be Downhearted, dans une ville qui leur a souvent porté chance. L'autre " vedette américaine " du festival a un profil radicalement différent. Les Shades sont en effet les derniers représentants de la tant décriée scène de baby rockers parisiens. Malins, ils essaient tant bien que mal de s'en détacher et le fait est qu'ils jouent peut-être une catégorie au-dessus des Naast, Plastiscines et autres BB Brunes. Car Les Shades sont visiblement de vrais bons musiciens et ont su taper dans l'œil de la bonne personne, à savoir le producteur-auteur-compositeur Bertrand Burgalat. Lequel les a pris sous son aile et leur a permis de laisser passer l'orage du baby rock pour prendre le temps de sortir un album solide. Et solide, Le Meurtre de Vénus l'est pour le moins. Ne serait-ce que par la grâce du single Les Yeux fermés, véritable petite tuerie slim qui rappelle l'arrogance précieuse du meilleur Taxi Girl. Une sorte de Cherchez le Garçon 2008. Gageons qu'au Transclub, on risque de trouver aussi pas mal de filles.

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