Sting, le 13 décembre à la LDLC Arena

Ces concerts à voir en décembre à Lyon

De la variété, un brin de pop et de rock et de la chanson française. C’est notre sélection (pour tout public) du mois de décembre.

Stephan Eicher

En 2023, Stephan Eicher a livré le très beau Ode dont les chansons bouleversent toujours autant dès l’ouverture après quarante ans de carrière. La chose est aérienne, légère et pourtant chaque fois d’une grande mélancolie. Jamais avare d’un passage à Lyon, l’Helvète vient présenter ce disque et interpréter ses classiques (nombreux) au cours d’un spectacle très original entre ses musiciens et un orchestre d’automates. Un show à part entière baptisé “Et voilà !”.

Le 2 décembre au centre culturel Charlie-Chaplin


Bonnie Tyler Live

Bonnie Tyler est tellement extatique de fêter son septantième anniversaire sur scène que cela fait deux ans qu’elle a 70 ans et qu’elle tourne sans fin. Et qu’elle a même intitulé cette tournée “The Best is Yet to Come”. Bon, sans vouloir être désobligeant, ça, on en doute un peu, mais on salue le panache. Toujours est-il que la chanteuse au décollement de racine-crinière sera en pleine forme pour rafaler ses tubes : Total Eclipse Of The Heart, It’s a Heartache, et euh... voilà.

Le 11 décembre à l’Amphithéâtre 3000


Sting

À défaut d’avoir marché sur la Lune, comme il l’a pourtant chanté, Sting sera le premier chanteur étranger à fouler la scène de la LDLC Arena, la nouvelle salle de la bande à Tony Parker pour les soirées d’Euroligue (pour les fans de basket, l’équivalent de l’astre nocturne). L’ancien leader de The Police y interprétera son spectacle “My Songs” qui, comme son nom l’indique, propose le meilleur de sa carrière (quoi d’autre ?). À noter pour les fans les plus hardcore que la première partie sera assurée par rien moins que son fils, Joe Sumner, également musicien et sosie tout à fait crédible.

Le 13 décembre à la LDLC Arena


The Analogues

Dans la grande famille des cover bands des Scarabées de Liverpool, ceux-ci sont Hollandais. Ce n’est pas la seule originalité du groupe qui a notamment pour lui de ne pas tenter de singer à tout prix les Beatles à coups de complets-vestons et de franges d’écoliers qu’ils remuent dans tous les sens. Eux restent eux-mêmes et ne s’acharnent qu’à recréer le son de leurs idoles. Si l’on n’est pas trop exigeant (de toute façon les Beatles ne se reformeront jamais, alors bon), ça fait la blague.

Le 15 décembre à la Bourse du Travail


Sofiane Pamart

Durant les années 80, nos parents ont eu Richard Clayderman, la jeune génération a Sofiane Pamart. Bon, c’est pas le même usage, ni le même profil, encore moins le même look, mais qu’un pianiste fasse entrer son instrument à ce point dans les foyers, c’est un peu ce qui rassemble les deux phénomènes. Lui contribue aussi à faire la jonction entre le néo-romantisme qui l’anime et la scène rap. Ce qui constitue un sacré grand écart. Le succès est colossal.

Le 15 décembre à la halle Tony-Garnier


Gabi Hartmann

L’autrice, compositrice, guitariste et chanteuse Gabi Hartmann est l’une des révélations musicales de cette année. Elle présente sur la scène du Radiant les titres de son premier album quelques mois après un EP très convaincant. Entre mélancolie, douceur et influences du monde entier, la voix enivrante de Gabi Hartmann vogue avec douceur entre jazz, folk et pop. Une poésie en toute simplicité.

Le 16 décembre au Radiant-Bellevue


Pomme

Alors qu’elle vient tout juste de surprendre dans son premier rôle au cinéma (La Vénus d’argent), notamment en démontrant qu’on peut s’avérer crédible dans ce même premier rôle en arborant une unique expression faciale (une moue revêche), la Caluirarde Pomme n’en délaisse pas pour autant la scène qui l’a faite Pomme. C’est même son troisième concert lyonnais cette année, à la délivrance de son album Consolation, emballé avec l’électronicien Flavien Berger.

Le 17 décembre à l’Amphithéâtre 3000


Michel Sardou

Vous aviez dit adieu à Michel lors de sa “dernière danse”, dites bonjour à Sardou, comme l’indiquent les affiches du spectacle. Car oui, Michel Sardou nous a fait une Sheila, le coquin. On croyait qu’il arrêtait la scène, trop vieux, marre de tout, mal à la France, mais c’était pour mieux se ménager un come-back baptisé : “Je me souviens d’un adieu”. Nous aussi, on s’en souvient, c’était y a deux jours. Sacré Sardou. Allez, vous reprendrez bien un peu de Connemara. Michel le servira avec un orchestre de vingt musiciens.

Les 19 et 20 décembre à la halle Tony-Garnier


Grease is the Word

Nostalgique de “l’affrontement” antique et gominé entre John Travolta et Olivia Newton-John, vous ne les retrouverez pas sur scène (cela vaut peut-être mieux pour tout le monde). À la place, une quinzaine d’artistes qui reprennent avec une énergie non feinte les tubes de la comédie musicale que ce spectacle adapte pour la scène. “Feel good” et “intemporel”, nous dit-on.

Le 28 décembre à la Bourse du Travail

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