Rhônexpress
© Mr. Ibou

Pour l'aéroport de Lyon, les tarifs de Rhônexpress sont raisonnables

Alors que la première réunion de renégociation du contrat Rhônexpress a eu lieu le 30 avril les dirigeants de Lyon Saint-Exupéry, exploité par Vinci comme Rhônexpress, ont insisté sur la qualité et l'utilité de ce service.

La Métropole de Lyon et Sytral l'ont annoncé le 12 avril, le contrat conclu en 2007 entre le conseil général du Rhône et Vinci va être renégocié. Trois objectifs ont été mis en avant pour cette renégociation, une baisse des tarifs, une amélioration de la desserte de l'Est lyonnais et l'ouverture à la concurrence. Du côté des dirigeants de l'aéroport de Lyon, on estime que cette ligne empruntée par 1,3 million de passagers par an est " une vraie chance ". Selon Cédric Fechter directeur de l'aéroport elle permet d'attirer " plus de visiteurs et est un plus pour discuter avec les compagnies aériennes ". Il prend l'exemple d'une visite récente du patron d'EasyJet à Lyon qui s'est dit " très satisfait par ce service ". Tanguy Bertolus, directeur général pointe également le faible impact environnemental de ce mode de transport " 4g de CO2 dégagé par passager contre 200 g en moyenne pour les voitures standards ".

Conserver la qualité du service

Cette satisfaction serait partagée par les usagers avec " 96 % d'opinion positive ". Un chiffre plutôt en décalage avec l'image négative de cette ligne auprès des Lyonnais. Une image qui a justement motivé la Métropole à renégocier le contrat. Du côté des responsables de l'aéroport, on relativise la critique sur le prix, jugé à 16,30€ pour un trajet, excessif. " Je reviens de Londres, j'ai emprunté l'équivalent du Rhônexpress pour 25 livres " raconte Cédric Fechter qui surenchérit " c'est beaucoup moins cher que le taxi par exemple ". Tanguy Bertolus explique quant à lui qu'à service équivalent la ligne " reste dans la fourchette basse " des prix pratiqués ailleurs dans le monde. Il faut savoir que l'aéroport de Lyon comme le Rhônexpress sont gérés par des filiales d'une même entreprise, Vinci " nous ne sommes que de lointains cousins " tempère Tanguy Bertelus. Il explique ne pas avoir été convié à la réunion de renégociation entamée par Sytral et la Métropole. Ce dernier considère que l'issue des négociations importe peu à condition " de conserver la même qualité de service ".

Paris rêve du Rhônexpress

Ils précisent par ailleurs être tout à fait favorables à l'ouverture à la concurrence du Rhônexpress à l'occasion de la renégociation du contrat, l'autre critique majeur adressé à ce service. " Tout ce qui favorise la venue des visiteurs est bon pour nous " explique Tanguy Bertolus. Cédric Fechter a conclu cette question du Rhônexpress avec une pointe de malice, " même Paris rêve d'un tel service ". Une allusion au projet CDG express devant relier l'aéroport Charles de Gaulle au cœur de Paris, véritable serpent de mer pour la capitale. Un projet qui, s'il aboutit, coûtera 24€ aux usagers, mais qui bénéficierait, contrairement aux Lyonnais, d'une alternative moins chère, avec le RER B.

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