David Kimelfeld et Gérard Collomb au conseil métropolitain, le 10 juillet 2017, jour de l'élection du premier © Tim Douet
David Kimelfeld et Gérard Collomb au conseil métropolitain, le 10 juillet 2017 © Tim Douet

Municipales 2020 : Gérard Collomb candidat à la métropole de Lyon

Le maire de Lyon, et ex-ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron, se déclare officiellement candidat à la présidence de la métropole du Grand Lyon, occupée par David Kimelfeld depuis son départ pour Beauvau au printemps 2017.

David Kimelfeld a dû avaler son petit-déjeuner de travers ce dimanche matin. Dans une interview accordée au Progrès ce dimanche, Gérard Collomb, 71 ans, officialise sa candidature à la présidence de la métropole pour 2020. “Ce qui m’intéresse, c’est de poursuivre ce que nous avons réalisé depuis quinze ans, lâche celui qui occupe le fauteuil de maire de Lyon depuis 2001. Lorsqu'on voit la réussite de la métropole de Lyon, on ne peut que vouloir continuer dans ce sens.” 

“Je serai candidat”

Après avoir rejoué l'habituel couplet du dynamisme économique et de la réussite de la métropole, Gérard Collomb confirme : “Oui, je serai candidat pour défendre cela.” Il détaille ensuite un programme où il défend l'Anneau des Sciences et le Lyon-Turin. Pas de grande révolution a priori sur le trafic routier, l'ex-ministre de l'Intérieur fermant la porte à une piétonnisation de la Presqu'île. Concernant la pollution de l'air, il se dit prêt à travailler sur cette thématique, mais n'est “pas sûr que Lyon soit le plus en retard”, par rapport à d'autres métropoles françaises.

Majorité divisée

La campagne débutera au mois de septembre. Samedi dernier, David Kimelfeld avait réuni ses soutiens dans ce qui ressemblait fort à un lancement de campagne. La majorité reste donc pour l'heure divisée alors que cette semaine les deux candidats de droite, Etienne Blanc et Pascal Blache, ont uni leurs forces (lire ici). Gérard Collomb a reconnu que ce rapprochement “[devait] être un avertissement pour nous”. Mais plus pour David Kimelfeld que pour lui visiblement. Car, si le maire de Lyon “ne veu[t] pas entrer dans les polémiques”, il signifie assez clairement à son dauphin ce qu'il attend de lui. “J'ai vu par le passé beaucoup d'élus qui n'étaient pas en accord avec mes positions et qui, in fine, s'y sont ralliés”, assène-t-il.

Gérard Collomb avait lancé son association “Prendre un temps d'avance” en juillet dernier, justement pour se laisser la possibilité de partir à la bataille pour la métropole une fois ses soutiens comptés (lire ici). Une bataille larvée s'est depuis instaurée avec David Kimelfeld, entre coups bas et sous-entendus, mais sans attaque directe (lire ici).

Kimelfeld, un ami qui vous veut du bien ?

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