Lyon vu par la presse étrangère : comme c'est pittoresque !

De Jakarta à Moscou en passant par New York et Buenos Aires, Courrier International (mai 2010) a rassemblé des articles écrits par différents journalistes et visiteurs étrangers en visite à Lyon. Leurs impressions ? Des décors pittoresques et une gastronomie de rêve. Une vision un peu "carte postale" de notre ville.

Ne connaissant de Lyon que son équipe de football, Alia Swastika, touriste, a exprimé dans le journal indonésien, The Jakarta Globe, son étonnement lorsqu'elle a découvert la ville. Elle ne s'attendait pas à trouver un charme pittoresque avec ses bâtiments anciens, ses monuments historiques et ses petites rues commerçantes. Des rues qui ont vite fait de la tranquilliser sur l'atmosphère de Lyon, qu'elle compare à sa ville : « Un dépaysement total par rapport au chaos qui règne à Jakarta », raconte-elle. Un seul regret cependant : le prix. Les petits budgets pourront sans problème visiter la ville, mais moins faire les boutiques. « De jolies bottes de mi-saisons et une superbe veste équivalent ici à environ deux mois de loyer à Jakarta. Mais au moins, j'ai pu les essayer », ironise-t-elle.

La journaliste américaine Sharon Blomfield a elle été subjuguée par les villages de la vallée de l'Azergues, dans le Beaujolais : « Pour les voyageurs qui mesurent la valeur de leur périple à ce qu'ils à ce ont découvert de l'âme d'un lieu, les villages de la vallée et leurs modestes fortifications constituent un trésor exceptionnel », déclare t-elle.

« Faire le pitre » dans les bouchons lyonnais

Dans le journal russe Kommersant week-end, Elena Tchekalova rapporte son expérience gastronomique des bouchons lyonnais : un délice. Mise à part l'énonciation de tous les plats qu'elle a eu le temps de manger durant son séjour (quenelles aux écrevisses, pâté en croûte feuilleté,..) la journaliste s'est aussi enthousiasmée de la simplicité des établissements. « Dans un bouchon, tout le monde peut se tenir sans façon et même faire le pitre, le temps d'une soirée. Et, bien sûr, se goinfrer au point de ne plus pouvoir marcher, en espérant qu'un taxi salvateur finisse par venir vous chercher ». Mais attention à ne pas se tromper entre bouchons lyonnais et restaurants lyonnais, comme le rappelle Ana Maria Shua dans le quotidien argentin Clarin. « Un bouchon authentique est un restaurant typique à l'ancienneté avérée », expose-t-elle.

Une réplique des ruines du World Trade Center dans l'Ouest

La ville de Lyon étant aussi connue pour ses festivals d'art et de musique, un journaliste australien s'est intéressé à la Demeure du Chaos de Saint-Romain-au-Mont-d'Or. « La dernière chose que vous vous attendez à voir dans un coin perdu de la France provinciale, c'est bien une réplique des ruines du World Trade Center », écrit-il. Le journaliste explique que cette « création artistique », a divisé les habitants de la ville ainsi que les autorités sur la définition de l'art.

Une question à laquelle les élèves de l'école de DJ de France n'auront pas à répondre lors de leur examen final. Créée à Lyon, l'unique école de disc-jockeys du pays a beaucoup intrigué John W. Miller, du Wall Street Journal. « Aux Etats-Unis, un certains nombres d'écoles proposent des cours, mais l'enseignement est loin d'être aussi développé et aussi académique qu'à Lyon », remarque-t-il.

Bouchons lyonnais, architecture pittoresque et arts sont les principaux atouts de la ville pour ces journalistes et touristes de quelques jours. Plus que ses pôles de recherches ou sa dynamique économique. Pour connaître toutes leurs impressions, Courrier International est en vente dès ce jeudi.

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