Le Rhône est en vigilance jaune pour les pollens de chêne et graminées.

Lyon : les “rhumes des foins” au maximum, la pollution accélératrice d'allergies

Les pollens de graminées sont actuellement très présents dans l'air en Auvergne-Rhône-Alpes alors que les personnes allergiques sont quatre fois plus nombreuses qu'il y a trente ans.

Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), le risque allergique aux pollens de graminées est à son maximum actuellement dans le Rhône et l'ensemble des départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ces pollens ont fait leur apparition début avril, prenant le relais des pollens d'arbres (bouleau, aulne, noisetier, chêne). D'après Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, 20% à 30% de personnes sont allergiques à ces pollens dans la population. Ces victimes du “rhume des foins” sont d’ailleurs quatre fois plus nombreuses qu'il y a trente ans.

La saison de pollinisation des graminées dure en général jusqu'à mi-août, même si elle semble cette année déjà extrêmement forte “à la faveur de températures presque estivales durant plusieurs journées en avril et durant la première décade de mai”, explique Atmo.

Par ailleurs, selon l'agence de la qualité de l'air, la pollution “joue un rôle important” dans les allergies. “D'une part, elle modifie la structure du pollen : en entrant au contact d’un polluant chimique, la paroi du grain de pollen se déforme et libère plus d'allergènes, qui vont pénétrer dans le système respiratoire. D’autre part, elle fragilise l’individu. L’ozone et le dioxyde d’azote augmentent par exemple l’hyper réactivité bronchique en favorisant la production d’anticorps, activateurs de l’allergie. Les particules en suspension modifient également le seuil de sensibilité aux allergènes”, détaille Atmo.

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