Lyon : des élus s'étonnent de dessins d'enfants anti-voiture sur les murs d'une école du 3e arrondissement

Les élus du groupe Progressistes et Républicains, celui de l'ancien président de la Métropole de Lyon David Kimelfeld s'étonnent, photos à l'appui, de dessins d'enfants anti-voitures sur les murs de l'école Rebatel, dans le 3e arrondissement de Lyon. Des dessins réalisés dans le cadre d'un projet artistique.

La ville de Lyon s'est en effet associée au musée d'art contemporain de Lyon pour, dans 5 écoles primaires de la ville,  réaliser "une œuvre participative pilotée par un artiste pour terminer l’année scolaire sur un geste artistique collectif pour embellir et habiter l’environnement de l’école : finir l’année en beauté", dixit la ville de Lyon.

A l'école Harmonie Rebatel, dans le 3e arrondissement de Lyon, l'artiste Jenny Feal propose "de valoriser le lien entre les deux parties de l’école, qui est rendu visible par une passerelle surélevée. Dans cette même idée du lien, elle propose aux enfants de connecter les deux espaces vertical et horizontal avec des motifs naturels qu’ils rencontrent sur leur chemin en ville. Les enfants dessinent un arbre aux dimensions géantes directement sur le mur de l’établissement et investissent les sols en dessinant pour manifester la reprise symbolique de l’espace public par les piétons. Les matériaux sont fragiles, naturels et tout  simples : terre glaise, craie, papier collé…", explique la ville.

Mais deux dessins ont particulièrement retenu l'attention de certains habitants et des élus du groupe Progressistes et Républicains, celui de l'ancien président de la Métropole de Lyon David Kimelfeld, aujourd'hui conseiller du 4e arrondissement et conseiller métropolitain. Des dessins anti-voiture. "Relayant le questionnement de nombreux riverains, les élus du groupe Progressistes et Républicains s'interrogent sur les objectifs poursuivis par la réalisation par des enfants d’une fresque sur un des murs extérieurs de l’école Harmonie/Rebatel dans le 3e arrondissement de Lyon", expliquent les membres du groupe dans un communiqué, dont la député Anne Brugnera ou l'ancien maire de Lyon, Georges Képénékian.

"Quels sont réellement les objectifs pédagogiques poursuivis ? Quels messages comptait-elle faire passer aux habitants du quartier ? S’agit-il d’une commande de la Ville de Lyon dans le cadre de son projet de réappropriation de la proximité des écoles ? Comment l’équipe enseignante et/ou péri scolaire s’est-elle mobilisée autour de ce projet ? L’école doit-elle être le lieu de la promotion de la politique ?", s'interrogent les élus. Avant de conclure : "En tout état de cause, cette fresque et les messages qu’elles véhiculent nous interrogent et nous déconcertent".

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