Le siège d’Interpol est installé à la cité internationale à Lyon.

Lyon : Ahmed Nasser Al-Raisi, candidat à la présidence d'Interpol, visé par une nouvelle plainte pour actes de torture

Vendredi 1er octobre, deux Britanniques ont annoncé avoir déposé en France une plainte pour actes de torture contre l'Émirati, qui pourrait devenir le prochain chef à la tête d'Interpol.

Un ancien inspecteur général du ministère de l’Intérieur des Émirats-Arabes-Unis, accusé d'actes de torture, peut-il devenir le prochain président d'Interpol ? D'après une information de nos confrères de Mediacités, une nouvelle plainte contre Ahmed Nasser Al-Raisi (et contre plusieurs autres officiels émiratis) a été déposée pour actes de torture et complicité de ces actes devant le pôle crime contre l’humanité du parquet de Paris. Il est déjà ciblé par plusieurs autres procédures judiciaires pour des faits similaires.

Deux Britanniques, Matthew Hedges et Ali Issa Ahmad, ont témoigné le 1er octobre à Lyon lors d'une conférence de presse. Ils disent avoir subi des mauvais traitements alors qu'ils étaient en détention aux Émirats-Arabes-Unis, sous l'autorité du dignitaire. Accompagnés de leur avocat, Rodney Dixon, ils ont déposé cette plainte en France.

L'ONG Gulf Centre for Human rights avait déjà déposé en juin 2021 une plainte contre l'Émirati, pour "tortures" à l'encontre de l'opposant Ahmed Mansoor, détenu à l'isolement depuis plus de quatre ans. D'autres procédures judiciaires ont également été lancées au Royaume-Uni.

Lire aussi : La candidature d’un Émirati à la présidence d’Interpol à Lyon crée la polémique

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