Le Laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm constitue un maillon essentiel de la lutte contre les maladies infectieuses les plus virulentes. laboratoire-p4© INSERM-Latron

La région Auvergne-Rhône-Alpes candidate pour accueillir un futur biocluster européen en immuno-infectiologie

L'épidémie de Covid-19 pousse les autorités politiques et l'écosystème médical de la région Auvergne-Rhône-Alpes à se porter candidats pour accueillir à Lyon un futur biocluster européen en immuno-infectiologie. Explication.

La crise du Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité du système de santé français face à l’arrivée de nouvelles maladies infectieuses. La recherche et l'innovation en matière de maladies infectieuses fait ainsi l'objet d'un investissement de 750 millions d'euros  dans le cadre du plan France 2030 avec une "stratégie qui porte sur l'ensemble de la chaîne de valeur", a fait savoir le Premier ministre Jean Castex.

C'est pour mieux lutter contre ces menaces futures, que la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'écosystème médical local, dont Lyonbiopôle, sont candidats pour accueillir à Lyon le futur biocluster européen en immuno-infectiologie. Il s'agirait de l'un des trois bioclusters développés en France. Un biocluster centré sur la cancérologie a déjà ouvert à Saclay dans l'Essonne.

Sous la forme d’un campus dans le biodistrict de Gerland, l’ambition centrale du futur biocluster lyonnais serait de créer un écosystème d’excellence en immuno-infectiologie qui permettra de préparer la lutte contre les maladies infectieuses de demain.  Les équipes de ce lieu de recherche porteraient leurs efforts sur des enjeux majeurs de santé publique : les virus émergents et réémergents, les maladies respiratoires et l’antibiorésistance.


"Ce projet permettrait de favoriser une recherche de rupture pour mieux faire face aux prochaines pandémies"

Philippe Sans, président de Lyonbiopôle


"Après plusieurs mois de travail et de co-construction : nous sommes prêts. Nous avons conçu ce projet de biocluster comme un outil pouvant être efficace immédiatement, avec un noyau dur de partenaires et d'experts. Ce projet permettrait de favoriser une recherche de rupture pour mieux faire face aux prochaines pandémies, en structurant différents types d'initiatives et en réunissant en une seule unité de lieu et communauté d'action les acteurs engagés pour préparer les outils de prévention, de diagnostic et de traitement", a déclaré Philippe Sans, président de Lyonbiopôle, dans une présentation du projet.

La région explique que la pertinence de sa candidature repose sur le savoir-faire industriel et médical local. "Première région industrielle de France et cinquième région européenne en recherche publique-privée en matière de santé, Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie de l’écosystème le plus à même de porter ce projet de biocluster européen d'immuno-infectiologie, indispensable pour anticiper et relever les défis que poseront les prochaines épidémies", note Yannick Neuder, vice-président du Conseil régional délégué à l'enseignement supérieur, recherche, innovation, numérique et fonds européens.

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