Depuis de nombreuses années, la violence est omniprésente autour et sur les terrains de football amateur. ©William Pham
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“Jusqu’à ce qu’il y ait des morts” : Le football amateur gangréné par la violence

Depuis de nombreuses années, la violence est omniprésente autour et sur les terrains de football amateur. Dans le Rhône, comme partout en France, toutes les catégories d’âge sont concernées. Un fléau qui pousse les bénévoles, les entraîneurs, les joueurs, les présidents de club ou encore les arbitres à tirer la sonnette d’alarme face à une situation inquiétante.

Un match arrêté après des tirs de mortier à Saint-Priest le 10 février. Un éducateur menacé avec une machette par un parent le 12 février dernier à Vaulx-en-Velin. Une violente bagarre sur un terrain lors d’un match entre Villefranche-sur-Saône et Oullins il y a quelques mois. Des coups de feu tirés après une rencontre à Vénissieux, en 2018. Les violences, physiques ou verbales, sont devenues monnaie courante sur les terrains de football dans toute la France. Et ce phénomène ne cesse d’empirer ces dernières années.

C’est de plus en plus fréquent, j’en ai ras le bol de tout ça”, débute, dépité, Patrick Gonzalez, président de l’AS Saint-Priest, quelques jours après les faits qui se sont déroulés au stade Jacques-Joly, à la fin d’une rencontre entre U18 (moins de 18 ans). “À cause d’un petit con de 15 ans qui a trouvé intelligent de tirer un mortier d’artifice en direction du terrain, le match a été arrêté et on risque de prendre une amende et un retrait de point. Ce n’est plus possible”, poursuit le dirigeant, président de l’ASSP depuis neuf ans, qui indique qu’une plainte a été déposée par le club. “Il y a, dans le monde du football amateur, une transformation radicale ces dernières années”, estime-t-il.

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