TCL, métro, bus, Lyon
@WilliamPham

Grève TCL : à Lyon, des "perturbations plus importantes" prévues ce jeudi

Les conducteurs TCL se préparent à faire valoir leur droit de grève ce jeudi 30 septembre. A Lyon, la totalité du réseau de la Métropole sera touchée. Des lignes de bus, de trams, et même de métros ne vont pas circuler.

Déjà en grève les lundis 13 et 20 septembre pour mettre en exergue une hausse de l’insécurité et des conditions de travail qui se dégradent, les chauffeurs de bus TCL ont confirmé qu’une nouvelle manifestation se déroulera jeudi 30 septembre. Pour cette nouvelle journée de mobilisation, certaines lignes de métros ne devraient pas fonctionner à Lyon. Elles s’ajoutent aux lignes de bus fermées et aux trams T5 et T7 qui n’avaient pas circulé durant la précédente manifestation.

Une grève qui prend de l’ampleur

Selon Guillaume Michaud, conducteur au dépôt de Perrache depuis 18 ans, "cette grève va avoir un impact conséquent" puisque les chauffeurs de bus, basés dans l’Ouest lyonnais notamment, seront rejoints par plusieurs conducteurs de métros et de tramways. Aussi, deux syndicats - la CFDT et ULSA - ont confirmé leur venue, deux autres vont potentiellement suivre le pas. 80 % des agents commerciaux seront également de la partie. Si pour le conducteur, il est encore impossible d’estimer avec certitudes l’effectif de manifestants, il considère qu’il y aura beaucoup plus de personnes mobilisées en comparaison avec la semaine dernière. De fait, les perturbations vont " être plus importantes que ce qui a été vu depuis le début du mois de septembre", explique l’intéressé.

Une hausse de l'insécurité

Les conducteurs dénoncent notamment une hausse de l’insécurité sur leur temps de travail. La première journée de manifestation faisait d’ailleurs écho à un accident survenu le 1er septembre dernier sur la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, où un chauffeur de bus avait essuyé plusieurs tirs d'arme à feu. "Notre détermination reste toujours intacte, a-t-il poursuit le chauffeur, il y a beaucoup de gens qui démissionnent, car les conditions de travail sont déplorables. Pour que les choses changent, il faut que la direction vienne constater, en personne, la réalité du terrain. Car ce problème d’insécurité ne date pas d’hier. Malheureusement, tout s’est accéléré avec la crise sanitaire où les actes de violences sont devenus plus fréquents".

Lire aussi : Grève des conducteurs TCL : reportage à Lyon, environ 250 personnes mobilisées et des dizaines de lignes perturbées

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