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Coronavirus à Lyon : les greffes au ralenti

Les malades en attente de greffe d’un rein, d’un foie ou d’un cœur sont durement touchés par les conséquences de la Covid-19. Les transplantations ont chuté de 25 % en 2020 en France.

D’ordinaire en transplantation, les effets d’aubaine sont macabres : les épisodes de décès exceptionnels font le bonheur des patients en attente de greffe d’organe. La Covid-19 fait exception à cette règle. “Je vais le dire froidement, cette surmortalité n’est pas de bonne qualité pour nous”, pointe Anne Stinat, présidente de l’association France Rein Rhône. “1 % des morts sont éligibles au prélèvement d’organes. Pour prélever, il faut que le donneur soit en état de mort cérébrale et sous assistance respiratoire. C’est donc dans les services de réanimation que l’on peut prélever, mais aujourd’hui ils sont remplis de malades de la Covid-19 qui ne peuvent pas être donneurs puisqu’ils sont porteurs du virus. Les services sont pleins de donneurs potentiels, mais les prélèvements ont chuté de 20 à 30 %”, constate, amère, Muriel Tissier, présidente de l’association Transhépate en Rhône-Alpes.

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