Télévision

Tenue de soirée, tenue de gala, tout le monde en pingouin et Drucker en chef des croque-morts, venu enterrer un samedi soir. Le principe : valoriser une fois tous les deux mois la province dont on se fout le reste de l'année. Un peu comme la journée de la femme. Drucker explique : "Quand on vient en province, on rencontre des journalistes extrêmement pointus qui lisent les livres et vont voir les films". Je ne sais pas s'il va trouver cet article "pointu". A Gérard Jugnot : "C'est le public de province qui t'a pebiscité". On se demande bien pourquoi tout le monde file à Paris pour réussir.

Comme artistes nantais il y avait Jean-Michel Jarre, Patrick Timsitt, Laurent Gerra et Jean-Baptiste Maunier, tous lyonnais ou presque. J'exagère. Il y avait aussi Tri Yann, Jean-Louis Jossic déguisé en crevette rose, ses cheveux gris dépassant du casque. Et Alan Stivell, le barde breton. Ah bon ? Nantes est en Bretagne ? Ca dépend. Sinon, tous les autres étaient des parisiens, ou des coucous opportunistes. Christian Clavier "Je suis né à Nantes, moi. La semaine dernière j'étais né à Bordeaux. La semaine prochaine à Strasbourg". Il est drôle. Trois fois il tape sur Michel Drucker en faisant semblant de s'énerver "Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ?". C'est le titre de son autobiographie à Michel. C'est drôle. Il y avait, il y avait : Michel Delpech, Pierre Perret... Alain Barrière !

Mais il a quel âge Alain Barrière ?
Il n'arrive plus à chanter, c'est une horreur ! Il porte les lunettes de Mick Michell, le régécolor de Dominique Perben et la veste d'un prof de math. Dans le genre, Pierre Perret ce n'était pas mieux. Incapable d'aligner trois notes. Le direct ça ne pardonne pas. Il vient de sortir un disque de chansons paillardes, le Pierrot. Il prévoit d'en enregistrer un deuxième. En revenant de Nantes, évidemment. Les deux seuls qui s'en sortent à peu près bien sont Renaud et Halliday. C'est presque juste. Et c'est presque bidon : ils chantent en play back.

Il a failli ne rien se passer
Heureusement au tout début, les étudiants ont essayé de foutre le boxon. Une porte mal fermée, une centaine d'entre eux s'est infiltrée dans l'enceinte du château où se trouvait le chapiteau. Rapidement repoussés par les forces de l'ordre en essayant de faire le moins de bruit possible. Tête de Drucker qui fait semblant de rien mais se liquéfie sur place. Ca, c'est drôle. Le public qui applaudit à tout rompre sans aucune raison, juste parce qu'on lui a fait signe de le faire pour couvrir les bruits des pétards qu'ont lâché les étudiants. Ca c'est drôle. Drucker qui emberlificote des explications vaseuses : "non ce sont des fans de Johnny Halliday qui le raccompagnent jusqu'à la porte." MDR. On est passé à côté d'une émission marrante.

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