Bernard Rivalta
© Tim Douet

Vénissieux : Rivalta tente de s’incruster chez Picard

L’ancien président du Sytral, Bernard Rivalta, ne se présentera pas à Vénissieux sur la liste socialiste. Il tenterait en ce moment de s’inviter sur la liste emmenée par la maire communiste sortante, Michèle Picard. Mais celle-ci n’en veut pas… pour l’instant.

Alors que le Parti socialiste vient de présenter les candidats de sa liste autonome en vue de l'élection municipale des 22 et 29 mars prochains, un grand absent s'est fait remarquer. Bernard Rivalta, l'ancien président du Sytral, vice-président de la métropole, n’apparaît pas derrière Lotfi Ben Khelifa sur la liste du parti à la rose. Non pas qu'il en aurait été repoussé : il n'a tout simplement pas fait acte de candidature. "J'ai demandé à tous ceux qui souhaitaient partir à nouveau avec nous de me le dire. Bernard Rivalta ne l'a pas fait", confirme Lotfi Ben Khelifa.

Rivalta chez Picard ?

Bernard Rivalta, élu socialiste depuis 1977 dans l'agglomération et iconique président du Sytral, aurait-il, à 68 ans, lâché la barre de la politique locale ? Débarqué de la présidence du Sytral après l'annulation de l'élection municipale de Vénissieux, pourrait-il laisser passer sa chance d'obtenir un nouveau siège à la métropole, qui serait synonyme de ticket retour au syndicat des transports ? Pas si sûr. Selon nos informations, Bernard Rivalta essaierait de se présenter aux municipales de Vénissieux, mais sur la liste emmenée par la communiste Michèle Picard. Une information que confirme l'entourage de la tête de liste.

"Il a toujours été pour une liste d'union", commente sobrement Lotfi Ben Khelifa. Mais, pour le moment, Bernard Rivalta est persona non grata chez les communistes. "Il est socialiste, me semble-t-il, et il y a une liste socialiste pour les municipales de Vénissieux", glisse Raphaël Debû, secrétaire départemental du PCF Rhône, qui ajoute : "pourquoi pas ?"

Un accord en vue ?

Car l'affaire n'est pas encore totalement pliée pour Bernard Rivalta. Toujours d'après nos informations, des négociations sont en cours, qui pourraient aboutir d'ici la fermeture du dépôt des listes en préfecture le 5 mars prochain et voir Bernard Rivalta apparaître derrière Michèle Picard.

Dans l'entourage de Gérard Collomb, on avoue ne pas comprendre l'attitude de l 'ancien président du Sytral. "Il a toujours aimé le pouvoir. Qu'il ait peur pour sa place, on peut le comprendre, mais là, c'est carrément la panique", analyse un proche du maire de Lyon.

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