SOS Médecins - Lyon : “Il y a deux zones où nous n’intervenons pas”

Alors que SOS Médecins va fêter ses 50 ans le 20 juin prochain, Pierre-Henry Juan, son président, est l’invité de L’Autre Direct.

"SOS Médecins a comme cœur de métier la médecine non programmée et la médecine d'urgence", explique son président, Pierre-Henry Juan. "Dans ces deux choses sont incluses des missions de service public. Que sont : la visite dans les prisons quand il n'y a pas de permanence médicale, les personnes placées en garde à vue, les centres de rétention administrative, les hospitalisations psychiatriques sous contrainte ou les constats de décès. À côté de ces missions, il y a aussi les maladies inopinées non urgentes et la médecine d'urgence non réanimatoire", précise-t-il.

Une mission qu’il n’est pas possible d’exercer partout à Lyon. "La mission historique de SOS Médecins, c'est qu'il n'y a aucune barrière linguistique, sociale ou de précarité et que l'on allait partout", rappelle le docteur Pierre-Henry Juan. Cependant, "il est vrai que dans le territoire du Grand Lyon on a été amené à exercer un droit de retrait dans deux zones circonstanciées où il y avait dangerosité pour les médecins". Des zones dont il préfère taire le nom. Mais le problème s’améliore, tempère le médecin : "Il y a une des deux zones où nous sommes en train de revenir progressivement."

L'association SOS Médecins soufflera ses 50 bougies le mois prochain. Créée en 1966 par le docteur Marcel Lascar, médecin généraliste à Paris, elle compte aujourd'hui 1 500 urgentistes, qui effectuent 2,5 millions d'appels par an. Pour nous en parler, Pierre-Henry Juan est l'invité de L’Autre Direct.

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