Les élus lyonnais face à la question Roms

Chassés de Chassieu, de Vénissieux, de Vaulx-en-Velin et d'Oullins, les Roms, citoyens de seconde zone, installent successivement leurs abris de fortune sur tous les terrains vagues du Grand Lyon.150 d'entre eux viennent de trouver refuge sur un terrain à Saint-Fons. Faudra-t-il encore les en chasser ? Alors même que le tribunal correctionnel de Lyon vient d'accorder le statut de domicile au bidonville de la rue Paul Bert. Réponse de nos élus communautaires en images.

Lyon Capitale l'a révélé dans son numéro de novembre, photos à l'appui, 150 Roms sont retournés pour la seconde fois en un an installer leurs abris de fortune sur le terrain vague de la rue de Surville à Saint-Fons. Un lieu hautement symbolique puisque deux adolescentes y avaient trouvé la mort en avril 2004 dans l'incendie de leurs bicoques. Il y a un an, le terrain avait même été déclaré dangereux, après qu'une étude avait révélé la présence de métaux lourds dans le sol. Une misère au quotidien, un peu soulagée par l'intervention régulière des associations réunies au sein du collectif Roms de Lyon.

Et nos élus communautaires, en bons propriétaires terriens, qu'en pensent-ils, à la veille de l'hiver ? Nous sommes allés leur poser la question alors même que le tribunal correctionnel de Lyon vient de donner le statut de domicile au bidonville de la rue Paul Bert : faudra-t-il encore les chasser de la rue de Surville vers un autre terrain vague ? Une autre politique est-elle possible ? Les conseillers communautaires se montrent globalement peu inspirés par cette question.

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