Christophe Geourjon
© Elise Julliard

BrExit : Christophe Geourjon veut accueillir les start-up britanniques

Après le déclenchement officiel du BrExit ce mercredi, l’élu UDI municipal et métropolitain de Lyon souhaite que la métropole engage une “politique offensive pour relocaliser à Lyon certaines start-up britanniques qui souhaitent rester dans le cadre de l’Union européenne”.

Le gouvernement britannique a déclenché ce mercredi l’article 50 pour la mise en œuvre du BrExit. Christophe Geourjon, élu municipal et métropolitain de Lyon candidat aux élections législatives dans la 3e circonscription, souhaite que Lyon se serve de cette nouvelle pour renforcer la place internationale de la métropole.

“Relocaliser certaines start-up britanniques”

Comme l'avait appelé de leurs vœux Françoise Grossetête, Gérard Collomb et Laurent Wauquiez, Christophe Geourjon propose d'accueillir l’agence européenne du médicament et veut aussi que la métropole de Lyon mette en place "une politique offensive pour relocaliser à Lyon certaines start-up britanniques qui souhaitent rester dans le cadre de l’Union européenne".

Au-delà du cas lyonnais, Christophe Geourjon appelle l'Europe à "afficher sa fermeté" quant aux "conditions du départ du Royaume-Uni". "On ne peut pas être dehors et dedans, profiter de la force de l’Europe, de son marché unique, de barrières douanières allégées, des financements en faveur de la recherche et de la mobilité des étudiants (Erasmus par exemple)", écrit-il.

“Construire une nouvelle Europe avec un petit nombre de pays”

Selon Christophe Geourjon, "ce départ doit être un électrochoc pour construire un nouveau projet européen". Un nouveau projet européen qui selon lui devrait être "plus démocratique, avec une Europe où chaque citoyen puisse s’épanouir, une Europe qui soit à la fois une puissance politique et économique, mais aussi un territoire solidaire. Bref, une Europe des peuples et non une Europe des technocrates. La récente négociation, dans le secret des cabinets, du traité Tafta est l’exemple de ce qui n’est plus acceptable".

Pour le candidat UDI aux législatives, cette Europe devra se construire "avec un petit nombre de pays qui acceptent d’aller vers plus d’intégration". "Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui il existe des paradis fiscaux à l’intérieur même de l’Europe ! Nous avons besoin d’un serpent fiscal, d’une gouvernance politique de la zone euro, d’une diplomatie européenne et d’une défense européenne pour être autonomes vis-à-vis des grands blocs."

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