A45 : pas de solution évoquée par la ministre des Transports

Interpellée ce vendredi au sujet du projet de l’A45 entre Lyon et Saint-Etienne, Élisabeth Borne, la ministre des Transports, a assuré que “toutes les solutions sont étudiées” au gouvernement. Sans toutefois évoquer d’alternative… 

Sur l’A45, si le projet était simple et consensuel, si l’État avait des moyens illimités, le débat ne se poserait pas” a déclaré Élisabeth Borne à l’occasion de l’inauguration du contournement routier du Puy-en-Velay en Haute-Loire. Interpellée à ce sujet par les élus locaux, la ministre des Transports a précisé que des choix seraient à faire. “Ma priorité, ce sera de traiter les problèmes d’enclavement, ce qui ne se fait pas avec des projets gigantesques, des lignes à grande vitesse, des autoroutes forcément”, a-t-elle affirmé. Pour rappel, l’A45 vise à dédoubler l’actuelle autoroute A7, un axe souvent saturé entre Lyon et Saint-Etienne, pour un coût évalué à 1,2 milliard d’euros.

Les déclarations de la ministre s’inscrivent quelques jours après que Stéphane Bouillon, le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a présenté les alternatives à la construction de l’axe autoroutier. Une réunion que Laurent Wauquiez, le président de la région, Georges Ziegler, du département de la Loire et Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, ont boycotté : “Il n’est pas question pour nous d’évoquer de quelconques alternatives à l’A45, remettant en cause ce projet d’intérêt national et qui est attendu depuis de très nombreuses années”, avaient-ils déclaré conjointement dans un communiqué. Selon l’AFP, les dernières déclarations de la ministre des Transports suscitent l’inquiétude des élus. “Sur l’A45, on a clairement compris qu’elle était en train d’enterrer le projet” a réagi vendredi Laurent Wauquiez. 

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