Quais du Polar : David Peace, les stigmates du Japon d’après-guerre

À l'approche du festival consacré au polar qui se déroule du 1er au 3 avril, Lyon Capitale vous propose un focus sur l'un des auteurs invités.


David Peace

Il y a tout un tas de chemins pour découvrir l’œuvre de David Peace.

Sélectionné il y a juste 20 ans comme l’un des grands espoirs de la littérature britannique par le magazine dénicheur de talents et faiseur de rois Granta, Peace s’est d’abord fait connaître par son Red Riding Quartet (autrement appelé Quadrilogie du Yorkshire) qui, sous couvert de polar, dressait un portrait de l’Angleterre pré- et thatchérienne tout en nuances de gris tirant sur le noir le plus total – la chose, d’une violence inouïe, lui valut d’ailleurs des comparaisons avec le James Ellroy de la trilogie de L.A., dont Peace serait la version british.

Peace a ensuite confirmé avec GB 84 puis conquis le cœur… d’amateurs de football pas nécessairement portés sur l’art policier avec deux chefs-d’œuvre, là aussi en prise avec les époques évoquées : 44 jours (The Damned United, en anglais), sur le passage éclair de la légende du coaching footballistique Brian Clough à Leeds (le livre fut porté à l’écran par Tom Hooper), puis avec Rouge ou mort (Red or dead), biographie aux allures de missel d’une autre légende, Bill Shankly, la figure quasi sainte qui a fait du Liverpool FC le plus grand club de son époque.

Depuis, l’auteur s’est installé à Tokyo d’où il livre une fascinante série sur le Japon de l’après-guerre et le traumatisme engendré par une humiliante défaite. Il viendra parler de ce sujet précisément et de quelques autres, à Quais du Polar.


Festival Quais du Polar – 18e édition – Du 1er au 3 avril au palais de la Bourse, Lyon 2e


 

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