Ni Dieu Ni Maîtres, de Nicolas Jullien à la galerie Slika

Les expos à découvrir à Lyon au mois de juin

La culture du Sultanat d’Oman, les captations photographiques de Georges Rey, la représentation virtuelle des corps de Louise Lafarge ou l'étrange univers de Nicolas Jullien. C'est notre sélection d'expos pour ce mois de juin.

Boîte à encens (mikabbah), nord d’Oman, XIXe-XXe siècle. Alliage cuivreux à décor gravé.

Avec Voyage en terre d’encens, et en collaboration avec le musée national Sultanat d’Oman, le musée des Beaux-Arts de Lyon nous invite à découvrir la culture omanaise à travers une sélection d’œuvres témoignant du passé millénaire et des traditions ancestrales du “pays de l’encens”.

Les photographies de Ferrante Ferranti accompagnent la scénographie et plongent le visiteur au cœur de ce territoire mythique, célèbre pour la beauté de ses paysages (jusqu’au 10 septembre).

Esquisses furtives

Georges Rey, Montée des eaux, photographie, 2012, à la BF15

La BF15 fait dialoguer deux artistes autour de l’errance et la contemplation : le cinéaste lyonnais Georges Rey avec ses captations photographiques, filmiques, sonores qui saisissent des scènes aussi furtives que manifestes, et Diego Guglieri Don Vito dont le travail entre écriture et peinture esquisse un paysage coloré, par touches, dans un ensemble de transats peints et disséminés dans l’espace, ou par immersion, dans l’ampleur d’un mural (Balade sans fin, du 9 juin au 29 juillet).

Représentation des corps

Nos corps encodés © Blanche Lafarge

Les galeries KOMMET et Tator créent Nos corps encodés,invitant les visiteurs à naviguer d’un lieu à l’autre, entre réalité et virtualité, où les artistes Blanche et Louise Lafarge interrogent la manière dont les corps sont représentés et affectés dans les espaces numériques (jusqu’au 13 juillet).

Sculptures canines

La galerie Slika nous fait découvrir l’univers étrange et symbolique de Nicolas Jullien avec Ni Dieu Ni Maîtres, une série de vingt-cinq sculptures canines fusionnant travail sur bois et musique électronique. À la fois passifs, sympathiques ou menaçants, ses compagnons ne sont pas ici que des bêtes attachantes, car si elles ont chacune leur propre histoire, c’est en horde qu’elles se tiennent prêtes à reprendre le pouvoir et à briser leurs laisses (jusqu’au 17 juin).

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