L’interdiction des véhicules Crit’Air 2 a été reportée de deux ans par le président de la Métropole de Lyon. ©DR

Pollution à Lyon : la circulation différenciée est-elle efficace ?

Mise en place depuis ce mercredi, la circulation différenciée a-t-elle un impact sur l'épisode de pollution aux particules fines qui touche la région lyonnaise en ce moment ?

Mise en place depuis le 1er janvier en raison d'un épisode de pollution aux particules fines, la circulation différenciée est toujours active à Lyon. Seuls les véhicules de classe “zéro émission moteur”, de classe 1, 2 ou 3, sont autorisés à rouler selon la préfecture. Ce dispositif est-il vraiment efficace ?

En décembre, lors de la commission générale sur la qualité de l’air, la métropole de Lyon a présenté un document sur les chiffres des polluants sur le territoire du Grand Lyon. Un dossier dans lequel est étudié l'efficience de la circulation différenciée lors d'un épisode de pollution à l'ozone (et non aux particules fines comme en ce moment) de juin 2019. Selon le rapport, la circulation différenciée “a permis de réduire de 6 % les émissions d'oxyde d'azote et de “diminuer l'exposition des riverains des grandes voiries aux polluants primaires (NO2,PM)”.

Toujours selon ce même document, concernant les particules fines, moins de 25 % sont issus des transports, et seulement un peu plus de 10 % proviennent des voitures qui roulent au diesel. L'essentiel des émissions est produit par le secteur résidentiel et notamment par les chauffages individuels au bois. Entre 10 % et 20 % de ces particules sont produites pas l'industrie, la production d'énergie et la gestion des déchets.

Selon les prévisions, l'épisode de pollution aux particules fines devrait se poursuivre ce vendredi dans la région lyonnaise.

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