Dans un laboratoire de Lyonbiopôle.

Lyonbiopôle: Collomb, Queyranne et Mérieux se félicitent d'une " coopération fructueuse "

Représentants des collectivités publiques et industriels partenaires du projet étaient venus célébrer cette 'symbiose' entre secteurs public et privé.

Répondre aux exigences de santé publique tout en renforçant la compétitivité du territoire. C'était le but affiché par les industriels et les politiques présents à l'inauguration du centre d'infectiologie de Lyonbiopôle. 'La coopération entre le public et le privé est l'image de marque du Grand Lyon, a longuement insisté le Président de la Communauté urbaine Gérard Collomb. Ces partenariats représentent des coopérations fructueuses.' Le président du conseil régional de Rhône-Alpes, Jean Jack Queyranne, et le Secrétaire Général pour les Affaires Régionales de la Préfecture de Région Marc Challéat ont également salué cette pratique du partenariat public/privé. Un enthousiasme qui s'est traduit par des investissements de 390 millions d'euros dont 158 millions d'euros d'aides publiques depuis le lancement de Lyonbiopôle en 2005.

Le président de Px Therapeutics, une des PME associées au projet, présentait un schéma de coopération idyllique entre recherches publique et privée: 'Le projet naîtrait dans la recherche publique, puis les PME aideraient à la mise en oeuvre et enfin les industries pharmaceutiques interviendraient dans la phase de mise sur le marché du produit.' Certains chercheurs tempèrent pourtant cette vision de complémentarité idéale: 'Le problème typique dans ce genre de structure, c'est que ce sont les grandes industries pharmaceutiques en bout de chaîne qui sélectionnent les projets et posent toujours des exigences en termes de vitesse d'exécution', explique Serge Simoëns, chercheur au CNRS et délégué syndical au SNCS (Syndicat National des Chercheurs Scientifiques).

Loan Nguyen

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