« La Traboule » dans le Vieux-Lyon, un bar associatif du mouvement d’extrême-droite Les Remparts, hérité du groupuscule Génération identitaire, dissous en 2021. © Antoine Merlet

Lyon : Génération identitaire, c'est fini

Le Conseil des ministres a acté ce mercredi 3 mars la dissolution de Génération identitaire, un groupuscule d'extrême-droite basé dans le Vieux-Lyon.

Le groupuscule d'extrême-droite Génération identitaire, basé dans le Vieux-Lyon, a été dissous ce mercredi 3 mars en Conseil des ministres. La procédure de dissolution avait été lancée il y a deux semaines par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. C'est maintenant chose faite, mais le groupuscule a annoncé son intention de contester sa dissolution auprès du Conseil d'Etat. Si ses membres tentent de reformer un groupe similaire sous un autre nom, ils encourent une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende.

Le député du Rhône Thomas Rudigoz, également vice-président de la commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême-droite en France, s'est fendu d'un communiqué enthousiaste sitôt la dissolution actée. Il salue "une décision politique portée au plus haut niveau de l'État et pour laquelle [il se bat] depuis des années, qui était très attendue à Lyon par les élus locaux, les forces de l’ordre, les associations et de très nombreux citoyens. [...] Certes, cette dissolution ne résoudra pas définitivement le problème de la diffusion d’idées haineuses en France, néanmoins c’est un signal politique fort envoyé aux membres de ces groupuscules : leurs activités sont illégales et n’ont pas lieu d’être dans notre République. " Le député appelle à maintenir la vigilance concernant la radicalisation d'autres mouvements de tous bords.

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