La précarité touche les animaux domestiques

Rien ne la diffère de celle d'un cabinet vétérinaire. Les soins prodigués aux 'poilus' restent les mêmes et pourtant les prestations y sont gratuites. Ce dispensaire de la SPA (tout comme les 11 autres disséminés en France) se destine aux personnes en situation de précarité financière. Comme chaque année il a demandé une subvention de 10 000 euros à la ville de Lyon et l'a obtenue. Une somme qui servira à combler un déficit de 98 000 euros. Les dons ne suffisent pas à couvrir les dépenses en matériel, produits de soins et les salaires des deux vétérinaires avec leurs trois assistantes. En 2007 le budget du dispensaire de Lyon s'élevait à 248 000 euros, les dons recueillis atteignaient à peine les 100 000 euros. 'Il est à prévoir que le déficit augmentera chaque année' s'inquiète Marie Lou Doucet, administratrice nationale et présidente de la délégation du Rhône de la SPA.
En cause l'augmentation du nombre de personnes en situation de précarité. Si les SDF représentent la plus grosse part de la clientèle, on voit émerger aussi un nouveau un public notamment de personnes âgées. La précarisation de certains types de population finit par toucher, par contrecoup, les animaux domestiques. .
Assia Toufektchan
Dispensaire SPA, 62 rue Saint Maximin, Lyon 3è

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