Comme annoncé le 16 décembre dernier, les travailleurs en horaires décalés concernés par l'interdiction des véhicules Crit'Air 3 pourront bénéficier d'une dérogation. L'attestation est désormais disponible sur la plateforme Toodego.
Dans le cadre de l'extension de la ZFE aux véhicules Crit'Air 3, la Métropole de Lyon a décidé de mettre en place une nouvelle dérogation pour les travailleurs en horaires décalés. Celle-ci s'appliquera dès le 1er janvier 2025 et sera valable jusqu'au 31 décembre 2026. Elle concernera les utilisateurs de véhicules particuliers classés Crit'Air 3, débutant ou terminant leur activité professionnelle entre 21h et 6h.
Attestations disponibles
Afin d'obtenir la dérogation, les usagers concernés sont invités à se rendre sur la plateforme Toodego pour imprimer et remplir leur attestation. A compter du 1er janvier, elle devra être placée derrière le pare-brise du véhicule, lorsque celui-ci est stationné et pourra être demandée lors de contrôle.
Dès le 1er juin 2025, il sera possible de remplacer cette attestation par un macaron spécial "horaires décalées", également disponible sur Toodego.
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comme on pouvait s'y attendre les écologistes sont surtout fort pour faire du buzz avec de belles déclarations . Mais quand il s'agit d'etre concret et efficace pour s'attaquer vraiment aux PM1 et PM2.5 donc à la seule pollution qui détruit massivement la santé et la qualité de vie des lyonnais,là il n'y a plus personne.
Plus de déclarations grandiloquentes avec conference de presse. Rien
Quand il faut faire du bruit sur un vélo en se gargarisant d'emmerder les francais moyens qui bossent , il y a du monde chez les doucets et bernard. Sinon , c'est mort.
Avec cette mesure ridicule, les travailleurs n’ont pas les mêmes droits pour se rendre au travail. En effet, les Droits de l'Homme mentionnent notamment l’égalité entre tous. Où est l’égalité ici ? Si l'on travaille selon certains horaires, on peut utiliser son véhicule avec le crit’air 3, sinon il faut se débrouiller pour aller travailler (ou risquer de perdre son emploi !).
Ce n’est pas avec les très faibles aides proposées que les travailleurs ou les simples utilisateurs vont pouvoir s’acheter un véhicule flambant neuf, coûtant plusieurs milliers d'euros, juste pour être en règle et ne pas être considérés comme des pestiférés. Il y a longtemps que ceux qui en ont les moyens ont remplacé leur véhicule… c'est donc une inégalité indirecte de plus.
Pourquoi vouloir interdire des véhicules qui ont été construits selon les dernières normes en vigueur à l'époque de leur fabrication et qui respectaient parfaitement les normes anti-pollution ? Ce véhicule a utilisé des ressources (matériaux, énergie...) pour être construit. Le mettre précipitamment à la casse ne pollue-t-il pas également ? Pourquoi ne pas attendre que ces véhicules disparaissent naturellement du parc automobile ? Dans 5 à 10 ans, il ne devrait plus en rester beaucoup.
De plus, l'ajout des grands axes routiers interdits autour de la ville pour cette catégorie de véhicules oblige la population à faire des détours supplémentaires. Cela revient à « polluer » d'autres communes, ce qui, apparemment, ne semble pas être un problème majeur.
Avant de s'en prendre à la simple population, il serait bien plus pertinent de réduire les normes de pollution dans les entreprises et les commerces. Ces acteurs polluent bien plus, et il serait logique de les amener à se conformer à des standards plus stricts avant de pénaliser les citoyens déjà contraints par leurs moyens financiers.
N’oublions pas les personnes concernées par les crit’air 4 ou 5.
Le même problème va vite se produire pour les véhicules crit’air 2 à partir de 2028…
D'ailleurs, Paris a récemment repoussé la mise en œuvre de cette mesure, reconnaissant les difficultés qu'elle entraîne pour de nombreux travailleurs et utilisateurs.
Les urnes parleront en 2026, car cela reste un encore droit pour tous.
Vivement des élections. La purge des pitres