Avenir de la Halle Tony-Garnier : la ville de Lyon n’a pas encore décidé

La ville de Lyon n’a pas encore tranché sur l’avenir de la halle Tony-Garnier. Ce lundi, au conseil municipal, Jean-Yves Sécheresse a fait valoir les “atouts” de cet équipement public face à l’arrivée prochaine de salles privées à Villeurbanne, pour l’Asvel, et à côté du Groupama Stadium de l’Olympique lyonnais.

Lors d'une délibération sur le renouvellement de la délégation du Transbordeur, Nathalie Perrin-Gilbert a questionné Gérard Collomb sur l'avenir de la halle Tony-Garnier. Thierry Téodori, l'actuel directeur de la salle de spectacle du 7e arrondissement, va passer la main d'ici à la fin de l'année et la municipalité étudie toujours les différentes hypothèses de devenir de cet équipement municipal. En avril 2018, Jean-Yves Sécheresse, qui préside le conseil d’administration de la Halle, avait assuré que “toutes les possibilités juridiques” étaient envisagées pour le futur de la salle. Ce lundi, il n'en a pas dit beaucoup plus qu'il y a un an. Ce que lui a reproché la maire du 1er arrondissement.

L'adjoint de Gérard Collomb a tout de même mis en avant les “atouts” de la Halle par rapport à d'autres salles. “Le premier, c'est d'être une salle en centre-ville, où les spectateurs peuvent venir en tramway”, a-t-il débuté. “Le deuxième, c'est de bénéficier d'un courant de sympathie jusqu'au milieu de la Californie. La Halle est probablement un des établissements français, avec Bercy, qui bénéficie de la plus grande notoriété européenne et américaine”, a poursuivi Jean-Yves Sécheresse. Enfin, dans un contexte de possible arrivée d'une Arena à Villeurbanne et d'une salle de spectacle à côté du stade de l'OL, à Décines, comme l'a dit Jean-Michel Aulas, le président du conseil d'administration de la Halle a assuré que “ne pas avoir de club sportif était un autre atout”. “Le dernier avantage, c'est que la Halle existe déjà”, a abondé Gérard Collomb après son adjoint.

Dans un contexte de crise dans l'industrie musicale combinée à la réduction des subventions publiques dans la culture, la ville n'a donc pas encore fait son choix concernant l'avenir de la seule grande salle de spectacle de la métropole. Questionné en juillet dernier, Thierry Téodori faisait état d’un intérêt des plus grands noms du secteur privé de la gestion de salles de spectacle, “Live Nation, Universal, Lagardère ou AEG”. Des entreprises aussi intéressées par les possibles autres grandes salles de la métropole. Début mars, la municipalité de Villeurbanne a annoncé qu’un accord d’exploitation de la future salle de l’Asvel avait été acté avec la société Legends, filiale de la multinationale... Live Nation.

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