L’avenir de l’institut Bioforce en jeu

Ce mardi 16 juin, un tiers du conseil d’administration de l’école de l’humanitaire Bioforce est renouvelé. L’ancienne présidente de l’association, Mireille Guigaz, qui siège encore au CA, s’attend à perdre sa place. En janvier dernier, elle avait été démise de ses fonctions lors d’une assemblée extraordinaire. Depuis, les partenaires économiques sont préoccupés par la situation interne alors que de mauvaises finances et un contexte international changeant mettent en péril l’institut.

L’association Bioforce, école des métiers de l’humanitaire de réputation mondiale, doit faire face à des défis historiques. En janvier, ce que certains membres du conseil d’administration ont qualifié de crise de gouvernance a ébranlé l’institut. Mireille Guigaz, qui prônait des réformes radicales pour éviter que l’école ne coule financièrement et pour l’adapter à un monde humanitaire en plein changement, a été démise de ses fonctions par le CA. Ses opposants lui reprochaient de présider de manière autoritaire. Les différences de points de vue avec la direction générale semblent surtout avoir pesé dans le choix de la pousser vers la sortie.

Le nouveau président par intérim, Jérôme Pupat, est quant à lui plus proche du directeur, Benoît Silve. Mais l’éviction institutionnelle de l’ancienne présidente est restée en travers de la gorge de ceux qui attendent que l’école prenne à bras le corps les difficultés. Les financeurs vont-ils rester, dans ces conditions ? Le CA de demain apportera peut-être des éléments de réponse à cette question.

L’enquête de Lyon Capitale sur la crise à Bioforce est à lire ici.

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