Bébé Maternité
Le Remera permet de recenser et mettre en lien les malformations chez les bébés à la naissance. © Fred Dufour/AFP

Deux sages-femmes risquent 6 mois de prison pour la mort d’un bébé

La mort d’un nourrisson en 2008 serait due à une “accumulation de négligences” de la part d’un duo de sages-femmes. Elles sont accusées, ainsi que l’hôpital de Givors, d’homicide involontaire.

Le parquet est formel : la mort de Maëlle, le 12 juillet 2008, est due à une série d’inattentions de la part du corps médical de l’hôpital de Givors. En cause, deux sages-femmes et le centre de soins, tous trois négligents dans une situation où la grossesse était dite “à risque”. Six mois de prison et un an d’interdiction de la pratique ont été requis à l’égard des deux soignantes, 20 000 euros pour l’hôpital en question, rapporte Le Progrès. Mis en délibéré, le jugement sera prononcé le 26 février.

10 ans d’actions judiciaires des parents

Les parents de la défunte Maëlle se sont engagés il y a maintenant dix ans dans un combat judiciaire contre l’hôpital mis en cause. Pour contextualiser, il faut revenir au 12 juillet 2008, journée fatidique. Le rythme cardiaque du fœtus étant en nette baisse, les sages-femmes auraient mis trop de temps à contacter l’obstétricien. Ceci est suivi d’une césarienne d’urgence organisée tardivement, entraînant la mort du nouveau-né d’une “anoxie aiguë consécutive à une rupture utérine”. Une décennie plus tard, la 13e chambre correctionnelle renvoie les trois supposés responsables devant la cour. Ils sont alors accusés d’homicide involontaire.

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