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Aux origines de l’identité arménienne, un projet à soutenir

Une poignée de journalistes indépendants lyonnais sollicitent un financement collaboratif sur Kisskissbankbank afin de financer leur reportage sur les traces des Arméniens de Lyon.

Dans la nuit du 24 au 25 avril 1915, entre 235 et 270 intellectuels sont arrêtés à Constantinople. Des médecins, des journalistes, des avocats, des hommes politiques. Parce qu’ils sont arméniens, ils sont enfermés, déportés puis, pour la plupart, assassinés. Cet épisode sanglant marque le début de l’un des génocides les plus tragiques du XXe siècle, qui coûtera la vie à près de 1,5 million d’Arméniens.

Cent ans plus tard, ils sont neuf à oser le voyage de retour. Des déracinés, attachés à une terre ancestrale qui leur “colle à la peau”. Arpig, Edouard, Annie…, petits-fils et arrières-petites-filles de rescapés du génocide. De Décines, la “petite Arménie” de la banlieue lyonnaise, jusqu’au sud-est de la Turquie, en plein cœur de l’“Arménie historique”, ils partent en quête d’identité et de mémoire. Pour certains, c’est le quarantième voyage. Pour d’autres, la première fois... Cent ans après, ils suivent les traces du génocide de leurs ancêtres.

Cette histoire extraordinaire, une poignée de journalistes indépendants lyonnais (dont notre collaborateur régulier Mathieu Martiniere, fondateur de l'Atelier des médias, à Lyon) a décidé de la raconter, et de suivre le voyage de ces héritiers de la mémoire arménienne. Pour financer leur projet, ils sollicitent le financement collaboratif de leurs futurs lecteurs sur Kisskissbankbank. Il leur manque encore 1 860 euros sur les 4 500 nécessaires, et proposent à leurs contributeurs des tirages photo originaux et des sachets de piments rouges (!) de leur reportage notamment.

À lire aussi : notre enquête sur la communauté arménienne de Lyon, dans Lyon Capitale-le mensuel 742 (mars 2015), en vente en kiosques dès aujourd’hui.
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