Mitterrand Epinay 1971
François Mitterrand au congrès d’Epinay

40 ans que le socialisme se fait grignoter comme un petit LU

“Depuis le congrès d’Épinay en 1971, le Parti socialiste n’existe plus. À la louche, quarante ans qu’il y a “usurpation d’identité”, quarante ans que le socialisme se fait grignoter comme un biscuit LU. En commençant par les crêtes, dans l’espoir que cela ne se remarque pas.

“Quarante ans que des socialistes se laissent bouffer les phalanges des mains et des pieds, sans réagir. Juste ce petit cri délicieux mais plaintif que poussent les garçons lorsque l’on caresse leurs zones érogènes… “Mon Dieu !” comme disait François.

“Si, à 20 ans, tu n’es pas révolutionnaire, c’est que tu n’as pas de cœur. Si tu l’es à 40 ans, c’est que tu n’as pas de cerveau”… Si on suit le raisonnement, les socialistes n’ont plus de cœur depuis longtemps mais possèdent un énorme cerveau. Cela expliquant leur politique claudicante qui penche à droite.

“Comment en est-on arrivé là ? Que s’est-il passé lors de ce congrès que l’ensemble des actuels dirigeants considère comme le point de départ de leurs carrières politiques ? D’où leur adoration pour l’image de Tonton…

“En ce mois de juin 1971, Mitterrand se pointe à Épinay en outsider. Sa motion ne représente que 15 % des votants. En face de lui, de vieux croûtons de la SFIO comme Guy Mollet, Mauroy ou Defferre, et de vrais socialistes comme Poperen et Chevènement. Bref, deux blocs à 40 % et “futur Tonton” à 15 %. Les cadors se haïssent tellement qu’ils décident de choisir “le plus con d’entre nous”, tous persuadés de pouvoir le manipuler par la suite… Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que le socialisme est foutu et que l’on ne choisit pas impunément un enfant de Jésus pour l’incarner.

“Mitterrand dispose enfin d’une tribune et des moyens qui vont avec. Lui, l’enfant d’école catholique, Saint-Marc-de-Jarnac, dans la France profonde des années 1920, puis du foyer des maristes à Paris pour y faire son droit. Ce formatage le conduit à participer aux manifestations contre l’“invasion métèque”, à fréquenter les gars de la Cagoule and so on… En 1939, il se retrouve sergent-chef sur la ligne Maginot, donc prisonnier, puis évadé pour servir Pétain jusqu’à l’obtention d’une francisque, soi-disant avec l’agrément des services de la Résistance. Toute l’ambiguïté de Mitterrand est là – à la fois fasciste et résistant – et ça le suivra toute sa vie. Jamais il ne renoncera aux fréquentations douteuses et dérangeantes, aux secrets et aux mensonges – son faux attentat des jardins de l’Observatoire…

“En dehors de la pyramide du Louvre et de la Grande Bibliothèque (l’abolition de la peine de mort, c’est Badinter), que reste-t-il de notre “líder máximo” ? La destruction programmée du Parti communiste pour faire place nette aux “socialistes” et la création du Front national pour atomiser la droite !

“Quarante ans pour aboutir à une politique mondialiste libérale sans goût ni grâce, dans l’attente de l’intervention des forces de l’esprit. Quelle perte de temps.

“S’il vous plaît, socialistes, changez de nom. Cette usurpation devient obscène.”

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