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Ex-collège Truffaut : les deux lettres de Perrin-Gilbert

Avant de forcer l'entrée de l'ex-collège Truffaut, la maire du 1er arrondissement avait envoyé deux courriers au maire de Lyon et au préfet. Deux lettres restées sans réponse.

La maire du 1er arrondissement était mardi soir en premier ligne des militants forçant l'entrée de l'ex-collège Truffaut, aujourd'hui vide, pour y installer des sans-abri. Au lendemain de cette opération et de l'intervention policière, elle décide de rendre publics les courriers envoyés au préfet et au maire de Lyon.

Le 2 décembre à 12h31, elle expliquait que deux familles roumaines, soit 9 personnes au total, étaient sans solution d'hébergement. "J'ai appelé les services du 115 jeudi soir à 22h30, vendredi matin et dimanche après-midi où il m'avait été répondu qu'aucune solution ne pouvait être proposée pour l'instant", raconte-t-elle. "Je suis favorable à ce que des immeubles appartenant à la Ville, au Grand Lyon, aux HCL voire aux bailleurs sociaux soient mis à disposition d'un plan d'hébergement d'urgence", ajoutait-elle dans la missive.

Quelques heures plus tard, à 18h38, elle disait avoir décidé de mettre à disposition de ces deux familles la salle municipale des Ovalistes entre le 2 et le 4 décembre, une option "exceptionnelle et provisoire". Nathalie Perrin-Gilbert réécrivait le 6 décembre à 10h59 à ses deux interlocuteurs, s'étonnant de leur absence de réponse. Mardi 18h, elle n'attendait plus de réponse de Gérard Collomb ou de Jean-François Carenco, abandonnant les mails pour une action de terrain.

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