Les scandales du musée desc confluences
© Tim Douet

Comprendre le scandale du musée des Confluences en 3 minutes

Loin des 60 millions de départ, le musée des Confluences a dépassé la barre des 300 millions. Il ouvrira le 20 décembre, dix ans après la date prévue au lancement du projet. Ce qui devait être la trace éternelle de la présidence de Michel Mercier dans l’histoire politique du Rhône s’est transformé en petit lexique illustré d’un gaspillage d’argent public.

 

En 2001, Michel Mercier est candidat aux municipales à Lyon et se sert du conseil général qu’il préside pour en mettre plein la vue à l’électeur lyonnais. Il dégaine son “nuage de cristal” posé au confluent. Comme toute promesse électorale, celui-ci repose sur une base d’études préalables épaisse comme une feuille de papier à cigarette.

Battu par Gérard Collomb, Michel Mercier n’abandonne pas le projet. Les travaux démarrent. Le président du conseil général découvre alors qu’une autoroute passe devant son musée et qu’il faut faire des fondations solides. Le Nuage de cristal s’avère impossible à construire avec 61 millions d’euros. La facture dérape. Michel Mercier vend les bijoux de famille. Des opérations financières effectuées à la va-vite et qui vont se révéler catastrophiques.

Le 20 décembre, quinze ans après le lancement du projet, le musée des Confluences va enfin ouvrir. Son coût de fonctionnement reste vague mais colossal. Pas grave pour Michel Mercier : avec la création de la métropole, c’est désormais le Grand Lyon qui devra payer. Et, à sa mort, le musée des Confluences devrait être rebaptisé “musée Michel Mercier”. Au final, le projet à 60 millions en coûte au moins 300.

Ci-dessous le PDF complet du dossier “Les 10 scandales du musée des Confluences”

 

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