Concrètement, c’est la fin de la baisse des prix, -0,56 % en 2025, qui se stabilisent autour de 4 449 euros le mètre carré, après avoir reculé d’environ -11 % en deux ans.
Concrètement, c’est la fin de la baisse des prix, -0,56 % en 2025, qui se stabilisent autour de 4 449 euros le mètre carré, après avoir reculé d’environ -11 % en deux ans.
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Immobilier : le marché lyonnais retrouve des couleurs

Après deux années de blocage, le marché immobilier lyonnais donne enfin des signes de reprise : prix qui se stabilisent, ventes en hausse, retour des primoaccédants. Mais ce frémissement reste fragile et contrasté, sur fond de conjoncture économique incertaine et de fin de mandat politique sous tension.

De bonnes nouvelles et de la prudence. Ce sont les mots qui reviennent le plus dans la bouche des professionnels lyonnais de l’immobilier sur le terrain. Après deux années difficiles, le marché de l’ancien semble enfin se redresser à Lyon, mais chacun reste sur ses gardes. La crise politique et budgétaire, le niveau des taux et la confiance encore fragile des ménages continuent de peser sur l’activité. Concrètement, c’est la fin de la baisse des prix, -0,56 % en 2025, qui se stabilisent autour de 4 449 euros le mètre carré, après avoir reculé d’environ -11 % en deux ans. De manière générale, au niveau national, tous les observateurs confirment un regain d’activité : les transactions dans l’ancien ont progressé de +11,4 % au cours du premier semestre par rapport à 2024 à la même période, calcule le réseau d’agences Century 21. À Lyon, le même mouvement est perceptible. “On a eu un été plutôt actif”, constate Nicolas Desmaris, de l’agence SLCI dans le 6e arrondissement. “L’agenda ne désemplit pas. Des appartements bien placés, place Lyautey (Lyon 6e), sont même partis en trois jours. On est sur les mêmes bases que lors des belles années”, ajoute l’agent. Un dynamisme non sans nuances. Jean-Philippe Guinet, de Rochat Immobilier (Lyon 2e), explique : “Certes, nous avons un volume de transactions qui augmente. Mais le marché peine à retrouver sa vitesse de croisière. On sent qu’il y a beaucoup d’hésitations côté acquéreurs, notamment à cause de l’incertitude économique qui pèse sur la confiance générale des ménages. Les délais de vente sont toujours un peu plus longs, ils prennent davantage de temps.

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