L’irruption de Jean-Michel Aulas dans la vie politique lyonnaise balaie le plan de carrière que s’était imaginé Pierre Oliver, le maire LR du 2e.
Il s’est longtemps imaginé seul dans son couloir de nage. Pierre Oliver regardait avec morgue les tentatives de Christophe Marguin et de Béatrice de Montille pour exister dans la droite lyonnaise. En ce printemps qui devait marquer le début de sa campagne, le maire du 2e arrondissement a vu arriver un bien plus gros poisson dans sa ligne d’eau. L’horizon s’est tout à la fois rétréci et obscurci pour Pierre Oliver. Il s’imaginait rassembler la droite derrière lui et se voit aujourd’hui enfermé dans le rôle du possible diviseur.
“Pierre Oliver va être vite très seul et c’est déjà le cas. Il n’a aucune équipe en comparaison à Jean-Michel Aulas qui a le soutien de François-Noël Buffet, de Gilles Gascon ou de Véronique Sarselli. À droite, tout le monde attend qu’il se retire”, souligne Thomas Rudigoz, chef de file de Renaissance pour les municipales à Lyon. Au jeu des ralliements, Jean-Michel Aulas plie effectivement le match. Face à cette démonstration de force, Pierre Oliver n’entend pas baisser pavillon.
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