Arcadia

ARCADIA, l’œuvre monumentale des Subs

Avec ARCADIA, la nouvelle œuvre monumentale du collectif UV Lab, les Subs déclinent une saison d’été riche en découvertes artistiques !

Comme tous les mois de mai depuis 2021, les Subs procèdent à leur métamorphose en invitant des artistes qui créent des installations en écho aux lieux et à la programmation estivale. Après LA TORNADE (2021), LE KRAKEN (2022), BLEU (2023) et CRESCENDO (2024), c’est ARCADIAqui y prend place, imaginée par UV LAB, un collectif international d’artistes, le même qui a inventé LE KRAKEN, œuvre, selon nous, la plus réussie. Fondé par l’artiste et architecte syrien Khaled Alwarea, il prône un art durable et inclusif qui relie les peuples par-delà les frontières et s’ouvre à des expériences de partage. Cette année les Subs ont fait le choix de laisser l’installation jusqu’en 2027, pour des raisons économiques mais aussi pour permettre à d’autres artistes de l’investir et l’expérimenter à leur manière. Conçue avec deux niveaux – une structure ascendante et une partie basse dont les éléments peuvent être déplacés comme des Lego en fonction des besoins de l’espace –, elle est prolongée par l’immense terrasse et se transformera au rythme des fêtes, des musiques et des propositions artistiques, en complément des spectacles présentés dans les espaces intérieurs (verrière, hangar, boulangerie, plateaux).

Une programmation foisonnante !

Les Subs inaugurent une programmation d’été (avec un week-end de lancement du 2 au 4 mai) offrant une multitude de concerts, de spectacles de danse et de cirque, de performances sans oublier la fête et les bals. Elle est enrichie grâce à de nombreuses collaborations, notamment avec la Villa Gillet qui s’y installe durant trois jours (du 23 au 25 mai) pour nous faire découvrir la scène littéraire internationale. Cerise sur le gâteau, les Subs accueillent pour la première fois du stand-up, avec des spectacles et des comedy clubs en continu, à ne pas rater le 5 juillet ! Côté danse, il y a des noms connus comme Robyn Orlin, grande chorégraphe sud-africaine, Bryan Campbell (formé chez Mathilde Monnier) ou encore Léo Lérus (ex-interprète de la Batsheva) mais aussi quatre jeunes artistes régionaux programmés dans le cadre du dispositif “Pépites”. Parmi eux, Eric Arnal-Burtschy avec un spectacle à la croisée de la danse et des arts visuels qui plonge le public au cœur d’un dispositif lumineux et en mouvement et Nawelle Aïnèche, une plasticienne qui mêle danse, sculpture et mapping pour explorer la mémoire du corps des femmes ayant subi des traumatismes. La saison estivale se poursuivra avec la cinquième édition du festival Optimisme Ambient (du 10 au 14 septembre) qui expérimente la rencontre de la musique avec d’autres formes artistiques comme la danse et le festival IF,créé par la revue lyonnaise Kiblind, célébrant la création graphique et l’illustration.

Focus sur deux artistes

Le Guadeloupéen Léo Lérus

Gounouj, de Léo Lérus

Danseur et chorégraphe né en Guadeloupe, Léo Lérus s’est d’abord initié à la danse traditionnelle gwoka, intégrant par la suite le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et danse notamment pour la Batsheva Dance Company (Ohad Naharin) et la L-E-V Dance Company (Sharon Eyal/Gai Behar). Sa pièce Gounouj (qui signifie grenouille en créole Guadeloupéen) fut d’abord créée en pleine nature sur le site protégé de Gros Morne / Grande Anse, à Deshaies en Guadeloupe. Constituée d’un savant mélange de danses guadeloupéennes et de techniques contemporaines, elle questionne et expérimente, au travers d’une gestuelle fluide et animale, la relation entre le corps humain et les rythmes d’une nature menacée par l’activité néfaste de l’homme. Véritable ode à l’équilibre fragile de nos écosystèmes, Gounouj est une immersion dans un monde où la danse devient un écho du vivant (les 25 et 26 juin).

L’Argentin Juan Ignacio Tula

© Danica Bijeljac

Danseur et acrobate, Juan Ignacio Tula explore la roue Cyr comme un langage à part entière, puisant dans l’art du derviche tourneur avec lequel il se laisse porter par le mouvement circulaire incessant. Avec Sortir par la porte (une tentative d’évasion), il puise dans une période d’enfermement qu’il a vécue dans un centre de désintoxication à Buenos Aire, à l’âge de 13 ans. Comprenant qu’il vit un second enfermement à l’intérieur de cette immense roue (3 mètres de diamètre), il décide de l’utiliser comme un terrain de métamorphose pour explorer la libération d’émotions intenses et enfouies. Évoluant au sein d’un dispositif scénique en rotation constante, avec une caméra embarquée, il nous fait partager en direct ses sensations intimes qui font appel à des souvenirs d’enfance comme à sa vie d’aujourd’hui. Et fait de nous les complices de sa propre évasion ! (Les 23 et 24 mai)

ARCADIA – Du 2 mai au 28 septembre, aux Subs

Programme complet : www.les-subs.com

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