L'ancien président du Rhône a été condamné jeudi 26 janvier. © Tim Douet
Jusqu’au 20 novembre, l’ancien sénateur Michel Mercier comparait avec dix autres cadres du MoDem, dont l’ex-ministre François Bayrou, dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du parti de l’époque. © Tim Douet

Rhône : Michel Mercier, l’ex-président du département, bientôt jugé en correctionnelle

L’ancien garde des Sceaux, ex-président du département du Rhône et ex-maire de Thizy-les-Bourgs, Michel Mercier, était ciblé par une enquête du parquet national financier pour des soupçons de détournements de fonds public et d'emplois fictifs. Il devrait être jugé au mois de novembre en correctionnelle. 

Déjà mis en examen en 2019 dans l’affaire des Assistants parlementaire du Modem, dont il était alors le Trésorier, et dont le procès est prévu au mois d’octobre, Michel Mercier devrait également être jugé en correctionnelle pour une autre affaire. Selon des informations du Progrès, l’ancien garde des Sceaux, ex-président du département du Rhône et ex-maire de Thizy-les-Bourgs devrait comparaître du 31 octobre au 9 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. 

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Jugé avec sa femme et sa fille ?

En 2017, les bureaux de Michel Mercier à Lyon et son domicile de Thizy avaient été perquisitionnés par des agents de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) et une magistrate du Parquet national financier (PNF), mais depuis l'affaire n'avait pas bougé. Aujourd'hui, il semble que le temps écoulé ait permis au Parquet national financier (PNF) de mettre sur pied un dossier à l'encontre de M. Mercier, sur la base de soupçons de détournements de fonds public et notamment d’emplois fictifs. D’après nos confrères, l’ex-ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy pourrait être jugé aux côtés de son épouse, Joëlle Mercier, et de sa fille, Delphine Mercier.

La première est suspectée d’avoir pioché dans les caisses du département du Rhône pour organiser plusieurs événements en faveur de son mari. Pour la seconde, c’est son rôle d’assistante parlementaire de 2012 à 2014 au service de son père qui est questionné par la justice alors qu'à cette époque elle résidait à Londres. Des accusations d’emplois fictifs que l’un des avocats de Michel Mercier, Me Soulier, a assuré au Progrès vouloir "contester".

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