Police © Tim Douet

Terrorisme : ils voulaient profiter du désordre des Gilets jaunes

Mi-novembre, nous rapportions l'interpellation de plusieurs personnes suspectées de terrorisme à Saint-Étienne. Des éléments indiquent qu'ils souhaitaient frapper le 17 novembre pour "profiter du désordre engendré des Gilets jaunes".

Mardi 13 novembre, la Sous-Direction antiterroriste lance une opération menant à l'interpellation de trois individus à Saint-Etienne. Deux autres déjà incarcérés sont également placés en garde à vue. Les enquêteurs les soupçonnent de "velléités de départ à l'étranger", mais aussi, d'avoir eu un projet d'acte violent.

Selon nos confrères du Parisien, une partie de ces individus aurait eu l'intention de commettre une attaque terroriste le 17 novembre, l'un d'eux aurait expliqué qu'ils voulaient profiter du "désordre engendré par les Gilets Jaunes pour commettre un braquage", mais selon nos confrères, "les juges anti-terroristes sont convaincus que le petit groupe voulait commettre une attaque terroriste sur le sol français ce jour-là".

Les enquêteurs avaient lancé leur opération après avoir eu connaissance d'un SMS de l'un des suspects indiquant à sa compagne : "Ça va saigner le 17 novembre". Celui qui est présenté comme le "mentor" du groupe est un homme de 25 ans, originaire de la région lyonnaise, déjà emprisonné. Il communiquait avec les autres membres à l'aide d'un téléphone portable caché en prison. La potentielle cible n'était pas définie précisément et l'un des suspects aurait cherché à se procurer une kalachnikov. L'enquête se poursuit.

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