L’usine Arkema de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

Rhône : le sang de 125 salariés prélevé dans le cadre d'une étude sur les PFAS

Lancée en avril, une nouvelle étude devrait permettre de mesurer l'imprégnation aux PFAS de personnes ayant travaillé, autour des plateformes d’Arkema-Daikin à Oullins Pierre-Bénite.

Dans le cadre des ateliers "Perles" initiés en 2023, une nouvelle étude sur les PFAS est réalisée conjointement entre Sciences Po Lyon et de nombreux autres acteurs publics comme les Hospices Civils de Lyon, le CNRS ou l’Institut national d’études démographiques. Le sang de salariés ayant travaillé autour d'Arkema et Daikin sera prélevé.

Nommée "Opal", cette nouvelle étude devrait permettre de mesurer l'imprégnation aux PFAS de personnes travaillant, ou, ayant travaillé, autour des plateformes d’Arkema-Daikin à Oullins-Pierre-Bénite ou de l’ancienne usine de Solvay à Salindres dans le Gard.

"Retracer l'historique et les niveaux de ces PFAS"

Dans ce contexte,125 salariés ont fait l'objet de prélèvement de sang. A terme, ces prélèvements devraient permettre aux chercheurs de mesurer l'imprégnation des personnes concernées à 31 composés de la famille des PFAS.

Selon les informations de France 3, cette nouvelle étude viserait également à "retracer l'historique et les niveaux de ces PFAS émis, mesurer le niveau actuel de PFAS dans le sang des employés et les comparer avec les niveaux relevés chez les riverains et les valeurs de référence." Cette dernière pourrait également permettre d'examiner plus précisément "l'association entre les concentrations sériques de PFAS, les mélanges de PFAS et les paramètres biologiques et biochimiques sanguins potentiellement prédictifs de maladies, chez les sujets employés dans l'usine". 

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