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Vidéosurveillance : la droite dénonce un "double discours" de J-P Bret

Jean-Wilfried Martin, Président du groupe Les Républicains au conseil municipal de Villeurbanne et conseiller de la Métropole de Lyon, dénonce dans un communiqué des positions contradictoires de Jean-Paul Bret sur la question de la vidéosurveillance.

Dans un communiqué diffusé hier soir, le conseiller à la Métropole de Lyon Jean-Wilfried Martin pointe le soutien apporté par le groupe La Métropole Autrement et son Président Jean-Paul Bret à l’installation de caméras de vidéo protection dans les parcs de Parilly et de La Croix-Laval (deux espaces situés en dehors de la commune villeurbannaise donc), mesure adoptée lors de la réunion du conseil de la Métropole du jour même. Selon M. Martin, qui est également Président du groupe Les Républicains au conseil municipal de Villeurbanne, cette position à La Métropole s’inscrit en contradiction avec les orientations défendues par M. Bret en tant que maire, qui ne voudrait "pas de vidéo protection considérée comme inefficace à Villeurbanne".

Un maire au double-discours ?

En effet, le maire de Villeurbanne est connu pour son scepticisme quant à un réel impact de la vidéosurveillance sur le nombre d’actes de délinquance. Dans une tribune publiée en 2010 par Le Monde, il indiquait ainsi que "parmi les études menées par de nombreux chercheurs, […] aucune ne permet de conclure à une efficacité quantifiable", tout en concédant "qu’en quelques cas de figure elle peut s’avérer efficace, notamment dans des espaces clos". Après avoir réaffirmé ces positions durant la dernière campagne municipale, il avait contre toute attente donné son feu vert à l’installation de six caméras de surveillance dans l’espace public villeurbannais.

"Trafic de drogue, règlements de compte et véhicules brûlés"

Jean-Wilfried Martin est quant à lui un fervent supporter de l’installation d’un véritable réseau de vidéosurveillance à Villeurbanne. Il estime, dans le même communiqué, que "les caméras dissuadent les délinquants, font diminuer le nombre de faits délictueux commis, facilitent la levée du doute, l’identification des auteurs et l’administration de la preuve". Des effets qu’il met en parallèle avec l’état d’insécurité de Villeurbanne, puisque selon lui "les actes délictueux commis sur le territoire villeurbannais augmentent". L’élu affirme encore que "la ville subit le trafic de drogue, les règlements de compte et les véhicules brûlés" et annonce que "le temps de l’action est venu", mettant en avant la nécessité de "sortir des débats de petite politique politicienne".

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