Nuits sonores : soleil et paillettes pour la 1re journée à la Sucrière

Le festival Nuits Sonores a officiellement commencé et rythme la vie lyonnaise pour ce week-end de l’Ascension. Soleil, musique électronique et festivaliers étaient réunis ce jeudi 25 mai, pour la première journée des "Nuits Sonores Days" à la Sucrière.

Près de 6000 personnes étaient attendues à la Sucrière ce jeudi 25 mai, pour la première journée des "Nuits Sonores Days", selon un agent de sécurité. Les festivaliers ont dansé sur des sonorités exotiques et électroniques, sans l’ombre d’un nuage à l’horizon. Vincent Carry, le président de l’association Arty Farty à l’origine du festival, s’était d’ailleurs réjoui d’une "météo clémente, importante pour le moral des équipes".

Une carte blanche à The Black Madonna

La "guest star" de cette première journée des Nuits Sonores Days à la Sucrière était The Black Madonna. L’Américaine issue du label "We still believe" a posé ses valises aux Nuits Sonores ce jeudi 25 mai et a choisi la programmation de cette journée spéciale. Elle a décidé de "rassembler des artistes symboles de différents courants musicaux, mais aussi capables de bousculer les frontières" avait-elle confié au Monde. Parmi sa sélection, Rahaan et Derrick Carter, pionniers de la house de Chicago qui ont enflammé le dancefloor des Nuits Sonores ce jeudi, mais aussi de nouveaux talents comme Throwing Shade et la Coréenne Peggy Gou, qui se sont produits sur l’esplanade de la Sucrière.

Sonorités techno, disco, funk et Ndagga

Sur le rooftop du Sucre, des sonorités électroniques côtoyaient des musiques africaines, comme le Ndagga, rythme urbain sénégalais. C’est le "papa" de la techno berlinoise Mark Ernestus, qui s’est épris de ce courant musical et a fondé le groupe Mark Ernestus’ Ndagga Rythm Force, en compagnie de percussionnistes du Sénégal et de Gambie. Les festivaliers des Nuits Sonores ont alors groové sur ces airs d’Afrique de l’Ouest. Pour Louis, étudiant parisien habitué des festivals techno, cette diversité donne une dimension poignante au festival. "C’est rare dans un évènement réputé électronique d’obtenir des mélanges musicaux de ce type. Je suis agréablement surpris", a-t-il affirmé. Dans le même temps, dans la salle 1930, Derick Carter entamait un set "100 % disco", au grand bonheur de Maeva, étudiante lyonnaise. "Le premier jour des Nuits Sonores, ça m’inspire les vacances. Avant d’aller taper du pied aux usines (FagorBrandt) c’est top de se trémousser sur des sons disco funky", a-t-elle confié, lunettes de soleil sur le nez.

Paillettes, couleurs et flamants roses

Sur l’esplanade de la Sucrière, cette première journée est haute en couleur. Les festivaliers se sont habillés en accord avec la musique, aux sonorités funky. Devant les platines de Throwing Shade, Jamie 3:26 et Peggy Gou, les jeunes danseurs se sont déchaînés. Paillettes sur le visage, vêtements colorés, costume intégral de flamants roses… Il y en avait pour tous les goûts. Pour Maeva, cette diversité constitue "l’âme des Nuits Sonores". "On retrouve une ambiance estivale en plein mois de mai à Lyon. On voit des gens de tous âges, de tous horizons, et de tous styles, ça ne peut que mettre de bonne humeur !", a déclaré la jeune femme en combinaison fleurie. Quant à la guest star The Black Madonna, elle s’est produite de 19h30 à 22h dans la salle 1930. Pour Lucas, étudiant en droit, son set était "juste magique". "C’est ce genre d’ambiance qui nous fait aimer les festivals techno. Tout le monde danse, tout le monde a le sourire, on écoute le son et on oublie tout le reste", a-t-il conclu.

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