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Candidature de Nicolas Sarkozy : "Tout le monde est d'accord pour que la France soit forte"

REACTIONS - "Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle" a annoncé mercredi soir Nicolas Sarkozy, invité sur le plateau du Journal Télévisé de TF1. Philippe Cochet (UMP), Michel Forissier (UMP), Najat Vallaud-Belkacem (PS), Christophe Boudot (FN), Philippe Meirieu (EELV) et René Balme (FdG) réagissent.

Du côté de l'UMP, Philippe Cochet, président de la fédération du Rhône évoque "une intervention de rassemblement" et se réjouit de voir un Nicolas Sarkozy "concentré sur l'avenir et sur l''enjeu de la France forte que réclament les Français". Un sentiment partagé par Michel Forissier, secrétaire général de l'UMP dans le Rhône qui se félicite du "discours de vérité du candidat et de sa détermination à poursuivre les réformes déjà engagées". Surtout il insiste sur le souhait formulé par Nicolas Sarkozy de "consulter davantage les Français". Selon lui, ce n'est que le début. "Il faudra prendre la température d'ici une dizaine de jours, après les premiers meetings du candidat" et notamment celui qu'il tiendra à Annecy jeudi soir.

Chez les soutiens des autres candidats, une seule satisfaction : le président-candidat ne fera plus campagne sur les deniers publics mais avec l'argent de son parti.

Najat Vallaud-Belkacem, adjointe au maire de Lyon et porte-parole de François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle, estime que la principale vertu de l'annonce de cette candidature est "d'engager une phase de débats contradictoires, programme contre programme". Selon elle, cette période qui s'ouvre sera l'occasion pour les Français de poser leurs questions au candidat Sarkozy. L'élue socialiste se dit certaine que ''les citoyens le jugeront à l'aune de toutes les promesses qu'il n'a pas tenues''.

Pour Philippe Meirieu, responsable écologiste du Rhône "cette candidature est un non-évènement". Le slogan du candidat Nicolas Sarkozy, la "France forte" est selon lui "une idée creuse. Il est évident que tout le monde est d'accord pour que la France soit forte" observe l'élu qui déplore ''l'absence de propositions réelles du candidat''.

Christophe Boudot, secrétaire départemental du Front national Rhône évoque lui aussi un "non évènement" mais reproche surtout au candidat-président ''d’enfumer les Français''. ''Rendre la parole aux Français c'est une revendication phare du Front National'' estime le frontiste qui tient à rappeler que Nicolas Sarkozy ''n'a jamais respecté la parole des Français notamment avec l'adoption du traité de Lisbonne'' en 2008. De son point de vue ''le vrai référendum aura lieu le 22 avril (jour du 1e tour de l'élection présidentielle)''.

C'est également ce point qui retient l'attention de René Balme, maire de Grigny et président de la fédération Front de Gauche du Rhône. L'élu parle d'un '''candidat amnésique qui propose l'inverse de ce qu'il a fait tout au long de son quinquennat''.

Mais il est une observation que tous les élus de gauche comme de droite partagent. L'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy l'oblige désormais à se dévoiler.

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