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TCL, Vélo’v, Vaporetto et voiture : qui arrivera le 1er au centre commercial Lyon Confluence ?

Se rendre au pôle de commerces et de loisirs Lyon Confluence est-il une tâche difficile ? Soucieux de trouver quel est le meilleur mode de transport pour rejoindre le nouveau centre commercial, nous avons choisi d’organiser une course entre 4 modes de transports. Métro et tram, Vélo’v, Vaporetto et voiture électrique qui arrivera le premier ? Une seule règle : respecter le code de la route.

Départ, place de la Comédie, devant l'Opéra de Lyon : 16h06

En transport en commun : des trams bondés

Depuis l'Opéra, la ligne A n’est qu’à deux pas. Même en heure creuse (16h06), le métro arrive vite. A peine 10 minutes plus tard, nous sommes déjà à Perrache, devant l’arrêt de tramway T1 direction Montrochet/Confluence (16h15). Là, l'attente est un peu plus longue. Un premier tram arrive rapidement (16h19), cependant impossible de monter dedans à cause de la forte affluence. Le suivant, moins rempli, se présente six minutes plus tard (16h25).

Le trajet est assez banal, même si un début d'altercation causé par un passager visiblement éméché vient interrompre la tranquillité des usagers du réseau TCL. Qu'à cela ne tienne, 26 minutes après notre départ, nous voilà enfin arrivés à destination (16h30). Hasard des transports, notre camarade cycliste se présente devant l’entrée principale exactement au même moment, mais, lui est trempé.

Arrivée à Lyon Confluence : 16h30 soit 24 minutes.

Le Vélo'v : la meilleure solution pour rejoindre confluence trempé

En cette journée pluvieuse, trouver un Vélo'v à l'Opéra n'était pas mission impossible. 5 minutes plus tard, direction Confluence par les quais de Saône. Malgré la circulation à la sortie des Terreaux, la suite du trajet est agréable. Seule ombre au tableau : le carrefour avant d'arriver à Perrache. A cet endroit, les pistes cyclables disparaissent, laissant le sportif se débrouiller pour ne pas se faire renverser.

Il nous faudra évidemment rester attentifs car les voitures surgissent de part et d'autre tandis que les automobilistes excédés par les bouchons font moins attention à leur environnement. Ainsi, le cours Charlemagne reste donc légèrement dangereux pour les non-habitués du deux-roues en ville. Nous avons néanmoins réalisé le parcours en 25 minutes, sous la pluie et avec du vent. De meilleures conditions météorologiques devraient permettre de réduire ce temps.

Arrivée à Lyon Confluence : 16h31 soit 25 minutes.

En voiture : un avant-goût de l’enfer

Histoire d’être "vert" pour ce comparatif, nous choisissons d’utiliser une voiture électrique, en l’occurrence, la Renault Twizy. Dotée d’une bonne accélération et d’une autonomie d’une centaine de kilomètres, la petite citadine devrait nous permettre d’arriver rapidement à destination, en théorie.

La pratique est tout à fait différente. L'enfer des automobilistes a un nom : Cours Charlemagne. Qu'importe le sens dans lequel il est pris, le lieu est propice aux insupportables bouchons. Ainsi alors qu’il ne nous a fallu qu'une vingtaine de minutes pour faire Opéra – Perrache, le reste du chemin a semblé être interminable. La voiture reste désespérément bloquée et ne peut avancer que de quelques centimètres aux rythmes des feux rouges et des coups des klaxons. Rapidement, nous regrettons d'avoir choisi ce mode de transport. Un sentiment partagé par d'autres automobilistes qui choisissent tout simplement de rebrousser chemin.

53 minutes après être parti, nous voilà enfin à destination. Un grand soupir de soulagement permet de décompresser tandis que nous ne pouvons nous empêcher d'avoir une pensée pour tout ceux qui habitent à proximité. Espérons qu'ils aiment le vélo ou le tram. Lyon Confluence n’est pas fait pour les automobiles. Bons côtés de l'aventure : la batterie de la voiture électrique est à peine déchargée et nous n'avons pas pris la pluie.

Arrivée à Lyon Confluence : 16h59, soit 53 minutes.

Le Vaporetto : cadre sympathique, mais une escale de trop

16h06 : départ de la place de la Comédie face à l'Opéra (Lyon 1er). Direction Saint-Paul et le Quai Bondy (Lyon 5e) pour embarquer sur le Vaporetto. Arrivés à 16h15, la navette est déjà partie depuis quinze minutes. Il nous faut donc attendre jusqu’à 17 heures pour prendre la prochaine. Heureusement, le Quai Bondy est riche en bars et pubs pour patienter au sec. 16h50 : le Vaporetto, drapeau hissé, nous informe de son approche à grand renfort de coups de klaxon. A peine les huit badauds aventuriers ont-ils grimpé, que le bateau, très ponctuel, a déjà mis les gaz. ''Bienvenus à bord du Vaporetto. Votre capitaine vous souhaite...'' nous indique une voix masculine plus loquace que celle des TCL.

Direction Bellecour et sa première escale. Une étape bien longue par rapport aux centaines de mètres parcourus. Le temps de prendre trois nouveaux passagers et nous voilà en route pour la destination finale : Confluence. Pour un transport en commun, le Vaporetto se défend bien. 1,5 euros le trajet, soit moins cher que le ticket de métro; une odeur d'acajou neuf et un équipage dont l'uniforme évoque la Marine. Reste que, naturellement, les amarrages et (re)démarrages sont longs. Après moins de vingt minutes de trajet, le nouveau centre commercial lyonnais fait son apparition, mais il nous faudra cinq bonnes minutes pour poser pied à terre. 17h25 : arrivée à Confluence. Mais, soyons honnêtes, la durée réelle du trajet, si nous avions effectué notre déplacement en fonction des horaires du Vaporetto, n'aurait été que de 35 minutes (marche comprise) et non de 1h19.

Arrivée à Lyon Confluence : 17h25, soit 1 heure 19 sans se caler sur les horaires du Vaporetto.

Lire aussi : "Confluence : la mauvaise desserte pénalise le centre commercial"

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