Dossier Jeu : Lyon remet en jeu le Pharaon

Le contrat de délégation de service public (DSP) qui lie la ville de Lyon avec le casino le Pharaon depuis 2000 arrive à son terme le 31 mars 2010, et la Ville de Lyon vient donc de lancer un appel d’offre. Remettant en jeu cet établissement qui trône dans une Cité Internationale pas si fréquentée que ça, malgré un Hilton et quelques restos haut de gamme.

La Ville confirme toutefois avoir déjà reçu les propositions de plusieurs candidats. Ce type de procédures étant “un nid à recours judiciaires”, et l’appel d’offres se trouvant actuellement dans une “phase secrète de présélection”, l’adjoint délégué aux finances, Richard Brumm, n’a pas souhaité s’exprimer sur la question, afin de ne laisser prise à aucune réclamation des candidats. La spécificité de la situation lyonnaise réside dans le statut même du casino, propriété du groupe Partouche qui avait construit le lieu, ainsi que l’hôtel Hilton qui le jouxte.
“Un nid à recours judiciaires”

“Quel que soit le titulaire choisi à l’issue de l’appel d’offre, le groupe Partouche aura l’obligation de consentir au futur délégataire un bail aux mêmes conditions qu’aujourd’hui”, précise Gilles Crottet, de la cellule des délégations de service public, à la Ville de Lyon. Mais à moins d’une grosse surprise, Partouche devrait rester maître à bord du Pharaon.

En effet, le délégataire sortant a presque toujours été, dans les cas observés en France, à nouveau choisi par les municipalités. Il y a deux ans, le groupe Partouche avait déjà récupéré sa DSP du casino le Lyon Vert, qui le lie aux communes de Charbonnières et de la Tour de Salvagny. S’il est peu probable que Partouche ne candidate pas pour son Pharaon, il mettait en cause un manque de dynamisme de la Cité internationale dans son rapport annuel de 2007, craignant pour elle un “avenir très morose”.

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