La Grande tétée 2014
© Alice Patalacci

Grande tétée à Lyon : elles sont fières d’allaiter

Ce dimanche matin, la réunion de la Grande Tétée s’est tenue au parc de la Tête-d’Or. Une vingtaine de personnes étaient présentes pour parler de l’allaitement maternel.

Ce n'est pas la pluie qui va les arrêter ! Ce dimanche matin à 11h, ils étaient une vingtaine de parents, accompagnés de leurs enfants, à avoir bravé le mauvais temps pour discuter allaitement.

Stéphanie a 29 ans. Elle est venue avec sa petite Katajena, âgée de 20 mois. Habituée aux déplacements avec son bébé, elle entend bien tordre le cou aux idées reçues. "C'est plus pratique d'allaiter et c'est ce qu'il y a de meilleur pour elle. Je suis une maman très nature et j'ai des seins qui fabriquent ce dont mon bébé a besoin, donc pourquoi irais-je acheter une boîte de lait ? Même pendant les voyages en train, je ne suis pas dérangée. Ma fille est beaucoup plus sage comme ça et je n'ai pas à me déplacer pour aller dans la voiture où il y a le chauffe-biberon", raconte-t-elle.

Pour certaines, ça ne marche pas

Un peu plus loin, assise entre le papa et ses deux enfants, il y a Véronique. Elle parle volontiers : "J'ai allaité mon plus grand pendant deux ans, il en a 5 aujourd'hui. Anna, qui a 2 ans, est toujours allaitée." Véronique reconnaît avoir des amies qui, elles, n'allaitent pas. "Soit parce que ça n'a pas marché ou parce que ça ne leur disait rien. Il y a souvent un rapport spécial avec les seins", précise-t-elle.

Au fond de la salle, Laura (30 ans) prend Eline (8 mois) des bras de son papa. Pour elle, il n'a jamais été question d'envisager autre chose que l'allaitement. "Je n'ai pas spécialement de raisons pour avoir voulu allaiter. Ça me paraissait être la chose la plus simple. J'ai de la famille qui dit que le biberon est plus rapide. Pour chauffer un biberon, il faut 2 minutes. Moi, il me suffit de lever mon T-shirt. En plus, il n'y a rien à laver après", souligne-t-elle en souriant.

"C'est quelque chose d'unique entre la maman et le bébé. Des fois, le papa peut être mis hors jeu", reconnaît Anne-Cécile. Mais le compagnon de Marie a trouvé un subterfuge pour nourrir son bébé, en lui disant : "Je te fais à manger et tu nourris le bébé. C'est un peu comme si je participais."

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